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Compte rendu du conseil municipal du 31.01.2018

Compte rendu du conseil municipal du 31 Janvier 2018 
  

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Sommaire

Rapport n° 5Déménagement du cabinet de radiologie du 23 rue Henri-Maréchal dans les locaux de l’ex—usine Mondial Frigo.

Rapport n°15 - Réhabilitation du Théâtre Théo Argence — Attribution du marché.

icone_pdf_square.jpg Recueil des rapports du conseil municipal du 31 Janvier 2018 Icone_Telecharger_White.jpg


  


Rapport n° 5 — Déménagement du cabinet de radiologie du 23 rue Henri-Maréchal dans les locaux de l’ex—usine Mondial Frigo.

  

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Les locaux de l’ex-usine Mondial Frigo situés 20 rue Edmond Rostand accueilleront le cabinet de radiologie du 23 rue Henri-Maréchal au rez-de-chaussée. Ce rapport a été validé à l’unanimité lors du conseil municipal de Janvier 2018.

   

Rétrospective :

En Juin 2012, la ville souhaitait créer une nouvelle crèche collective. Elle devait être installée dans les locaux de l’ancien site Mondial Frigo, au centre-ville, à côté du Château, 20 rue Edmond-Rostand ; un bâtiment de 800 m² sur deux étages que venait de racheter la commune. L’un des deux étages devait accueillir l’équipement petite enfance et ses 65 berceaux, le second, lui, devait servir à regrouper les deux antennes du Pôle emploi sur Saint-Priest. La nouvelle était de taille. Le plan de mandat (2008-2014) ne prévoyait la création que d’une seule crèche, ce qui a été acté rue d’Arsonval, avec la construction de la Mascotte. Mais compte tenu de la démographie importante de la commune, avec un gain de plusieurs centaines d’habitants par an, donc d’enfants et de naissances, la mairie devait répondre à une demande accrue de places en crèche. « Ce nouvel établissement contribuera à traiter la forte demande enregistrée depuis plusieurs mois », argumentait le maire Martine David, à l’occasion de son discours sur le compte administratif voté en Juin 2012.

Nb : En Juin 2012, le groupe UMP et donc Gilles GASCON votait en faveur de l'acquisition du bâtiment pour un montant de 3.2 millions d'euros. Le groupe UMP savait que cette acquisition permettrait répondre aux besoins pressant des familles San Priotes. Pourquoi un tel revirement de situation ?

  

  

Délibération n° 12.075 : URBANISME : Acquisition d'une propriété bâtie sise 20 rue Edmond Rostand et cadastrée CV 59 et 69
A l’unanimité, le Conseil Municipal, en vue d’accueillir, après réaménagement, les activités de Pôle Emploi et une crèche collective, APPROUVE l’acquisition de la propriété bâtie située 20 rue Edmond Rostand et cadastrée CV 59 et 69, au prix de 3.200.000 € ; AUTORISE Madame le Maire à signer l’acte authentique ainsi que tout document s’y rapportant ; DIT que les dépenses relatives à cette acquisition, soit 3.200.000 €, et aux frais de notaire, estimés à 33.000 €, seront imputées à l’article 2132. (document page 4/8 disponible en téléchargement en cliquant sur le lien : 
CRCM-07-06-2012)

  

Évelyne Fontaine, ex-conseillère générale de Saint-Priest, et adjointe à la Petite enfance, à l’occasion de la signature du contrat enfance, avait étayé cette forte demande. L’élue a expliqué que la ville enregistrait actuellement 770 naissances par an. « Nous avons 728 enfants en crèche, ainsi que 117 en accueil familial. Nous ne couvrons qu’une tranche d’âge, pas plus. Chaque année, nous avons 4 à 5 % de hausse chez les 0 à 3 ans. Il faut pallier la carence, d’où la poursuite de cette volonté de développement de structures d’accueil de la petite enfance ». L’adjointe avait d’ailleurs rappelé que la Mascotte, ouverte il y a un an avec 65 berceaux, avait été saturée en trois mois.

  

Qui dit création d’une nouvelle crèche pose dès lors la question du coût. La Ville a indiqué que le site Mondial Frigo étalé sur 2 700 m 2, avait été acquis 3,2 millions d’euros, un montant jugé correct au vu de l’emplacement « en cœur de centre-ville où les biens immobiliers vacants et en bon état sont rares ». Pour financer l’achat, Martine David révélait que la Ville, à l’issue de l’exercice 2011, disposait de marges financières suffisante, ce qu’avait confirmé le premier adjoint, Daniel Goux. Le compte administratif dégageait un résultat de fonctionnement excédentaire de pratiquement 17 millions d’euros. Il couvrait largement le besoin de financement total des investissements de 10,5 millions comprenant le déficit d’investissement de 2 millions pour 2011. La Ville a pu, sans problème, prélever les 3,2 millions nécessaires pour l’opération Mondial Frigo.

Lors du conseil municipal du 22 Mai 2014 et après avoir discuté avec la directrice de Pôle Emploi, Gilles GASCON prenait la décision de supprimer ce projet de crèche collective au motif que des personnes étaient susceptibles de s’immoler dans les locaux de pôle emploi et que nombre de places de parking était insuffisant. A ce jour, cette décision a engendré un retard considérable et donc une aggravation de la tension sur le nombre de places disponibles.

  

Aujourd’hui ces locaux accueillent deux entités : l’ADAPEI (association départementale de parents et amis de personnes handicapées), un centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) qui accueillera une quarantaine d’enfants.

Au rez-de-jardin du bâtiment de ces locaux (environ 491 m² + 10 places de parking), s’implantera un cabinet de radiologie, actuellement situé au 23 rue Henri-Maréchal : coût de l’opération 708 300 €.

  

Pour en savoir plus :

  

Pénurie de professions médicales :

Selon une étude du ministère de la Santé, dans les dix prochaines années, l'offre de soins devrait encore être inférieure à la demande.

La population française aura-t-elle suffisamment de médecins demain ? Alors que des tensions sur l'offre de soins émergent depuis quelques années, dans certaines spécialités comme l'ophtalmologie et certains territoires, la Direction de la recherche (DREES) du ministère de la Santé vient de publier des projections démographiques sur la population médicale jusqu'en 2040. Et elles sont inquiétantes. L'offre médicale « devrait croître moins vite que la demande, au cours des dix prochaines années », estime la DREES. Pourtant, le nombre de médecins en activité va croître en valeur absolue dès 2020, du fait des élargissements progressifs du fameux numerus clausus. Il augmenterait de 30 % en 2040 par rapport à 2015, avec 281.400 professionnels en exercice. Ce surcroît d'offre sera d'autant plus important qu'en 2025 les générations anciennes de médecins à numerus clausus élevé auront cessé leur activité et qu'il y aura donc moins de départs à la retraite chaque année.

Néanmoins, jusqu'en 2025, les effectifs augmenteraient moins que les besoins de la population. La densité médicale, c'est-à-dire le nombre de médecins pour 1.000 habitants, baisserait de 3,27 à 3,18 entre 2015 et 2021. Elle ne retrouverait le niveau actuel qu'à partir de 2028, pour la dépasser de 18 % en 2040.

C'est le scénario optimiste. La DREES a cherché à l'enrichir avec d'autres facteurs qui ont tendance à noircir le tableau. Premièrement, le vieillissement de la population ne sera pas sans conséquences sur la demande de soins. En projetant les comportements et les besoins des seniors d'aujourd'hui sur une population globalement plus âgée demain, on obtient une densité médicale « standardisée " de 3,06 médecins pour 1.000 habitants en 2023. On retomberait donc au point bas de 1991. Il faudrait attendre 2032 pour retrouver le niveau actuel.

  

Certes la ville a perdu 1.4 Million d’euros du fait de l’annulation des projets de l’ancien exécutif par Gilles GASCON pour autant compte tenu de l’intérêt général que suscite cette délibération, celle-ci a été voté à l’unanimité.

  

  

  

Rapport n°15

  

Réhabilitation du Théâtre Théo Argence — Attribution du marché.

  

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Les élus ont validé, jeudi soir, lors du conseil municipal, le choix de la municipalité quant au marché de maîtrise d’œuvre relative au réaménagement du Théâtre Théo-Argence.

C’est l’architecte Hart Bertheloot, basé à Lille, dans le Nord, qui a remporté la mise. L’enveloppe financière affectée aux travaux est de 10,65 millions d’euros. La ville n’a pour l’instant communiqué aucune esquisse du projet aux élus. Ceux-ci devront attendre encore pour recevoir les premières ébauches, précisait l’adjoint aux Travaux et Bâtiments, Antoine Canadas.

  

Vers une remise à niveau du bâtiment ?

Selon l’architecte, trois axes de réflexion ont été identifiés à savoir le rapport au sol, le corps du théâtre et la relation au ciel.

  

Le bâtiment et le hall

La façade serait recomposée sur sa partie sud par un jeu de plaques de verre translucides, opaques ou transparentes, ce qui inquiétait Corinne Dubos (PS) : « Comment ne pas souffrir de la chaleur en été ? » Pour le premier magistrat, « un habillage vert est proposé, mais de toute façon, c’est le travail de l’architecte que de gérer cela, il faut faire confiance aux professionnels. »

  

Mais surtout, une remise à niveau du bâtiment avec la place Ferdinand-Buisson est envisagée, ce qui entraînerait un changement d’altimétrie du péristyle pour une meilleure continuité entre le théâtre et la place, mais surtout l’altération de l’effet de socle actuel. Ainsi, le hall serait de plain-pied pour un accueil plus chaleureux et le nouveau bar pourrait donner sur le parvis et proposer de la petite restauration.

  

La scène :

Le bloc scène sera démoli sur la rue du Tacot, puis reconstruit afin d’augmenter son volume. La scène serait de plain-pied avec le niveau extérieur pour faciliter la desserte technique.

  

La salle :

La jauge sera augmentée par la mise en place de gradins rétractables, afin de mixer la répartition entre places assises et debout. On évoque de 124 à 634 sièges et jusqu’à 950 places debout. La courbe de visibilité devrait également être revue à la hausse grâce à un plafond de la salle sensiblement relevé.

  

Coût de l’opération :

10,65 est en millions d’euros et hors TVA, l’enveloppe financière affectée aux travaux de rénovation du TTA.

  

  

  

Intervention de Corinne DUBOS (PS) :

  

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« Mesdames, Messieurs, ce rapport devrait conclure la phase de choix de la maîtrise d’œuvre relative à la réhabilitation du Théâtre Théo Argence. Suite à la présentation exposée par le service patrimoine bâti du rapport d’analyse des offres, le choix s’est porté sur l’équipe répondant au mieux, au programme présenté lors du conseil municipal du 6 juillet dernier (une fois encore).

Malheureusement vu le choix de procédure adoptée : procédure concurrentielle avec négociation, nous n’avons pas d’esquisse pour comprendre comment l’équipe de maîtrise d’œuvre va traiter le théâtre. Aussi mes interrogations demeurent :

  • Comment ne pas souffrir de la chaleur avec une façade au sud recomposée par un jeu de plaques de verre ?
  • Comment peut être traitée une mise à niveau du foyer avec la place Ferdinand Buisson ? (C’est ce qui est expliqué dans les analyses)

  

  • Comment vont être traités les abords du Théâtre avec une construction de 5 m sur la Rue du tacot et comment va être traité ce grand mur borgne !

L’équipe, à ce stade s’adapte aussi bien à l’enveloppe financière qu’à votre calendrier prévisionnel. Pour l’enveloppe financière, nous sommes proches d’un montant de 15 millions toutes dépenses confondues, mais ne faudra-t-il pas ajouter le coût de réaménagement de la place !

Quant au planning il me semble comme d’habitude avec vos prévisions, très serré.

Une question subsidiaire qui en découle : où en sont les concertations, d’une part avec la Métropole pour le réaménagement de la place et d’autre part avec la Pétanque. Merci.

  

Réponse de Gilles GASCON : « La concertation avec la Métropole pour la place est en cours.

Pour la pétanque, des choses sont en train d'être travaillées. Nous leur proposerons certainement un aménagement.

Quant à vos interrogations sur la façade, l'habillage verre qui est proposé sur le côté sud, côté péristyle, si je ne m'abuse, c'est justement leur travail. Je pense qu’on peut leur faire confiance ».

  

  

Explications d’Antoine CANADAS.

  

  

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« Je ne vais pas répondre à toutes vos questions mais simplement quelques précisions. Nous sommes dans la phase de négociations. Nous allons continuer dans la précision des détails. Nous rentrons dans les deux ou trois mois qui viennent, pour répondre à ces questions que vous vous posez et les préciser, que ce soit les façades côté château, etc. Simplement ces questions-là, on va les étudier, en discuter avec les architectes, avec le groupement et au fur et à mesure de ces réponses, on pourra vous apporter ces éléments.

Pour ce qui est du traitement, il est prévu un traitement particulier surtout pour l'éclairage de nuit. On reviendra vers vous pour vous donner ces éléments dans quelque temps. Ces questions-là, on se les pose tout comme vous. Donc il faut aller dans le détail maintenant, avec le groupement qui a été choisi.

Juste une remarque : le montant qui est annoncé, c'est uniquement pour le théâtre. Pour la rue du Tacot, cela va être discuté avec le Grand Lyon ».

  


Date de création : 11/02/2018 14:11
Catégorie : - Conseil Municipal 2018