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Compte rendu du Conseil Municipal du 09 Juillet 2015

Compte rendu du Conseil Municipal du 09 Juillet 2015

Télécharger le recueil des rapports : icone_pdf_square.jpg Rapports du CM du 09.07.2015.

  

Rapport n° 2 : indemnités du maire, des adjoints et des conseillers municipaux délégués.

« Les fonctions de maire, d’adjoint et de conseiller municipal sont gratuites », dit toujours le CGCT, mais elles donnent lieu au versement d’indemnités de fonction, destinées en partie à compenser les frais que les élus engagent au service de leurs concitoyens.

L’indemnité de fonction « ne présente le caractère ni d’un salaire, ni d’un traitement, ni d’une rémunération quelconque » précisait la circulaire du 15 avril 1992.

Elle est toutefois soumise à la CSG (contribution sociale généralisée), à la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale), à une cotisation de retraite obligatoire (IRCANTEC) et éventuellement à une cotisation de retraite complémentaire, est imposable et, depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013, soumise à des cotisations sociales obligatoires au- dessus d’un certain seuil. Il s’agit maintenant d’un quasi salaire…..

Dans ce rapport, Gilles GASCON explique « que le détail sur le mode de calcul est extrêmement compliqué parce que beaucoup de paramètres entrent en jeu. »

A partir du montant des indemnités de fonction brutes mensuelles des maires et adjoints applicables en 2015 fourni dans le tableau ci-dessous, un petit calcul pas si compliqué que cela permet de déterminer l’indemnité du maire, celles de ses adjoints et des conseillers municipaux.

  

  Brareme_Salaires_Elus_2015.jpg

  

Calcul des indemnités du maire :

[110% de l’indice brut 1015 (en incluant l’effet DSU) correspondant à l’indice brut terminal de l’échelle indiciaire de la fonction publique] + [15% de l’indice brut 1015 en ce qui concerne la majoration liée à la qualité de chef-lieu de canton, appliqués sur l’indemnité initiale correspondant à la strate démographique, soit 90% de l’indice brut 1015.

4181.62 € + (0.15 x 3421.32) = 4181.62 + 513.20 = 4694.82 € Brut / mois

Calcul des indemnités des adjoints :

[44% de l’indice brut 1015 (en incluant l’effet DSU) correspondant à l’indice brut terminal de l’échelle indiciaire de la fonction publique] + [15% de l’indice brut 1015 en ce qui concerne la majoration liée à la qualité de chef-lieu de canton, appliqués sur l’indemnité initiale correspondant à la strate démographique, soit 33% de l’indice brut 1015].

1672.65 € + (0.15 x 1254.48) = 1672.65 + 181.17 = 1860.82 € Brut / mois

Calcul de l’indemnité mensuelle des Conseillers municipaux délégués : elle est égale à 6% de l’indice brut 1015, soit :

3801.47 € x 0.06 = 228.08 € Brut / mois.

Vous constaterez qu’il n’y avait rien de compliqué en soit dans le calcul des indemnités de nos élus ; il suffit de prendre le temps de décrypter l’information et de réaliser des calculs. Somme toute voici la rémunération brute de nos élus à partir du 1er Septembre 2015 :

Gilles GASCON : 4694.82 € Brut / mois

Adjoint(e) : 1860.82 € Brut / mois.

Conseiller : 228.08 € Brut / mois.

   

Rapport n° 6 - RESSOURCES HUMAINES : évolutions de postes

Dans ce rapport, il est principalement question de mettre à jour les postes figurant à l’organigramme de la collectivité en raison des promotions internes validées en Commission Administrative Paritaire Locale (CAPL) du 27 mars 2015 et des réussites à concours.

Lors de sa prise de parole, Daniel GOUX (PS) fait part de plusieurs points qui ne conviennent pas à l’opposition de gauche savoir :

  • la création d'un poste de contrôleur de gestion, alors que le service des Finances est déjà structuré pour assurer cette fonction (poste réservé à un proche de M. Cohen Maire de Mions) ;
  •  la création d'un poste d'acheteur dont l’utilité est discutable au regard de la nouvelle organisation mise en place dans la Ville ;
  • La suppression du poste de directeur de la prévention et de la  sécurité publique,  qui  est  en contradiction avec l'augmentation des effectifs de la police municipale et la volonté affichée de poursuivre une politique de prévention. Daniel GOUX demande au maire si l'adjoint remplira ce rôle, comme il a déjà affirmé à l'occasion de la suppression du poste de Chargé de mission Handicap ?
  • La création de 5 postes pour la police municipale qui questionne sur l’adéquation entre le rythme soutenu d'augmentation des effectifs de la Police Municipale et la  recherche d'économies tous azimuts voulue par Gilles GASCON.
  • La  suppression d'un poste d'agent de développement social sur le Centre-ville, alors qu ce secteur, et notamment la copropriété Bellevue en aurait  bien besoin.

S'agissant des deux premiers postes cités (contrôleur de gestion et acheteur), les élus de gauches sont surpris de voir évoquer dans la délibération une soi-disant « spécificité des missions », qui permettrait de recruter sur ces postes non pas un fonctionnaire, mais un contractuel. Ils espèrent que le recrutement sur ces deux postes se fera de manière approfondie et que Gilles GASCON et les services concernés prendront le temps nécessaire pour rechercher effectivement des candidats fonctionnaires.

Malgré les critiques formulées préalablement, et compte tenu du fait que cette délibération contient également des promotions et des réussites aux concours, les élus de gauche préfèrent ne pas engager leur responsabilité en s’abstenant sur le vote de ca rapport.

Mais au-delà des promotions qu’il convient de saluer et féliciter, Daniel GOUX nous révèle les pratiques plus que surprenantes de Gilles GASCON et de ses proches colistiers à l’égard d’un fonctionnaire compétent et intègre. Notre enquête auprès du personnel administratif a mis en exergue des pratiques relevant du chantage à l’égard de ce salarié. Dans tous les cas, voici ce que révèle le discours de Daniel GOUX :

« En  complément  nous  voudrions  manifester  ici  notre inquiétude sur des décisions ou orientations récentes relatives à la gestion des Ressources humaines dans cette ville.

  • Tout d'abord le cas du responsable administratif et financier du CCAS, dont le détachement n'est pas renouvelé malgré l'excellence reconnue de son travail, et  qui  nous  quittera  cet  été.  Selon  une  source syndicale, une position prise en tant que représentant du personnel serait à l'origine de son départ provoqué. Si cela était avéré, ce serait un fait grave, les représentants du personnel ne pouvant pas être inquiétés au titre de leur mandat.
  • Au CCAS toujours, une étude vient d'être lancée pour mutualiser les moyens humains du CCAS et de la ville concernant les services Finances, Ressources humaines et Secrétariat. L'information a été donnée de manière sibylline au Conseil d'Administration il y a 2 jours, sans motivation, sans discussion possible, et sans inscription à l'ordre du jour. Nous aimerions qu'à l'avenir les prérogatives du CA soient respectées, et que des explications soient données sur ce projet.
  • Enfin, dans le domaine scolaire, vous avez décidé d'abandonner le  principe d'une ATSEM par classe maternelle, en essayant d'habiller cette décision avec une amélioration de l'organisation.

Quelles que soient les nécessités que vous mettrez en avant, il est incontestable que les orientations que vous prenez vont diminuer le temps de présence d'adultes avec les enfants. Et lorsque vous affirmez dans un écrit récent « il est également hors de question de baisser le niveau de prestation  proposé par la ville notamment en  ce qui concerne les activités destinées aux jeunes en âge scolaire et à leur famille », vos actes démentent vos promesses.

Il y aura bien dégradation des conditions de réussite des enfants à l'école. Cela résultera de votre choix, d'un choix délibéré, qui privilégie, entre autres, la sécurité à l'éducation, et nous ne le partageons évidemment pas. »

  

Réponse "à côté de la plaque" de Gilles GASCON :

« Monsieur GOUX, s'il y a une dégradation de l'éducation aujourd'hui, vous n'avez qu'à vous en prendre à votre gouvernement. « 

Nous rappelons au Maire de Saint Priest « Gilles GASCON » que l’enseignement public du premier degré relève de la compétence de la commune depuis les lois de Jules Ferry. Les municipalités bénéficiant de l’atout de la proximité, sont devenues les interlocutrices incontournables des parents d’élèves et des directeurs d’écoles, de sorte que nul ne peut aujourd'hui nier leur importance dans l’éducation des jeunes enfants. La commune a la charge des écoles maternelles et primaires publiques dont les locaux lui appartiennent.

Concernant les ATSEM, la commune en compte aujourd'hui 86. Gilles GASCON confirme « qu’il y aura 86 ATSEM à la rentrée. Donc, il n'y a pas de suppression de postes ». Sachant que le commune compte plus d’élèves qu’auparavant, comment s’organisera-t-il ? Embauchera-t-il des ATSEM supplémentaires ? Probablement que NON ! En revanche des policiers municipaux pour verbaliser les automobilistes solvables…

La tentative de Gilles GASCON visant à focaliser le débat sur la doléance de Gérard Colomb (mutualisation des moyens) pour ne pas répondre à la question formulée par Daniel GOUX en particulier celle relative à la façon dont a été traité le responsable financier n’aura échappé à personne.

Voici ce que répond Gilles GASCON : « Nous avons proposé- je ne donnerai pas son nom, vous le connaissez - à cette personne de pouvoir rester un an de plus et de s'occuper de la mutualisation. Des fois, renseignez-vous bien, parce que les informations ne  correspondent  pas. Nous lui  avons fait partir un courrier recommandé de la R.H., pour lui proposer de rester un an de plus et en plus de sa mission de lui donner une nouvelle mission sur la mutualisation de ces moyens. Il a refusé, c'est tout. Vous pourrez avoir une copie de ce courrier si vous le désirez. » Mensonge ou pas ?

Sachez que l’opposition de gauche siège dans cette Commission Paritaire. Cette instance de représentation et de dialogue doit être consultée par l’administration en sa qualité d'employeur avant de prendre certaines décisions relatives à l'organisation et au fonctionnement des services. Voici ce qui en est ressortit de cette commission :

Dans un premier temps le maire Gilles GASCON a refusé la prolongation de la mission de cet agent, qui a essayé d'avoir auprès de ce dernier (G.GASCON) une rendez-vous et qui au bout de trois mois, ne l'avait toujours pas… Ensuite, au mois de juin, Gilles GASCON lui a fait une autre proposition  à  laquelle  ce fonctionnaire  a réfléchi et 15 jours après cette proposition Gilles GASCON lui signifiait qu’elle ne tenait plus. Voilà la réalité des choses ! Bien entendu nous avons interrogé un membre de cette commission qui nous confirmé la véracité des propos tenus par Daniel GOUX ce prouve que Gilles GASCON continue de mentir dans l’hémicycle municipal (nb : la consignation de ses mensonges dans les procès-verbaux de séances ne semble pas le déranger plus que cela ! La crédibilité d’un apprenti politique reposerait-elle en grande partie sur la calomnie et le mensonge ?)

  

Rapport n°10 - AFFAIRES FINANCIÈRES

Exercice 2015 – Décision modificative n° 1 du budget principal, des budgets annexes usines relais et ateliers artisanaux.

Ce que nous apprend ce rapport 10 :

Budget principal

Les propositions se traduisent par un ajustement budgétaire de 14 895 602,94 euros répartis comme suit :

  • 10 688 470.48 euros en section d’investissement,
  • 4 207 132.46 euros en section de fonctionnement.

La section de fonctionnement :

  • 277 700 €  provenant du fonds d’amorçage des rythmes scolaires ;
  • 135 000 €  au titre du remboursement des sinistres de vol de câbles ;
  • 560 000 €  pour la masse salariale, crédits de services, subventions ;
  • 90 000 : indemnités versées par la ville à un agent dans le cadre d’un contentieux ;
  • 200 000 € pour les dépenses à effectuer suite au vol de câbles ;
  • 25 000 € pour la publication des marchés publics à passer ;
  • 50 000 € au titre des annulations de titres sur exercices antérieurs ;
  • 20 000 € au titre des créances admises en non-valeur ;
  • 7500 € pour les créances éteintes ;
  • 36 000 € : subvention de l'Office du Commerce ;
  • 88 000 € : complément pour les nouveaux contrats de gestion des maisons de quartier ;
  • 20 000 € : reprise de l'épicerie du Zodiac.

La section d’investissement :

Les ouvertures de crédits en dépenses réelles s’établissent à 6 911 797.48 euros et comprennent :

  • 6 319 797.48 euros de déficit d’investissement 2014 ;
  • 130 000 euros pour la réalisation de la sente Berliet ;
  • 47 000 euros pour la mise en place de vidéoprojecteurs interactifs  dans les groupes scolaires ;
  • 80 000 euros pour une intervention sur l’accueil de l’Hôtel de ville ;
  • 335 000 € : achats mobiliers et aux travaux ;
  •  40 000 € : équipements réseaux et mobiles.

Budget Usines-relais :

La D.M. n° 1 s’équilibre à 214 567.68 euros, à savoir :

  • 98 408.59 euros en section de fonctionnement,
  • 116 159.09 euros en section d’investissements.

Budget - Ateliers artisanaux :

La D.M. n° 1 s’équilibre à 658 895.74 euros, à savoir :

  • 325 155.62 euros en section de fonctionnement,
  • 333 740.12 euros en section d’investissement.

Analyse et constat :

Cette décision modificative, en ce qui concerne le Budget Principal, nous renvoie au Débat d'Orientation Budgétaire et au vote du budget 2015. Les élus de gauche avaient fait remarquer à Éric FOMAIN et Gilles GASCON que les prévisions de recettes fiscales étaient sous-évaluées, et qu'il manquait dans ce budget la recette de l'État concernant les rythmes scolaires.

Aujourd’hui nous constatons que l’adjoint à la finance Éric FROMAIN intègre au budget 2015 (qu’il a réalisé sous couvert du maire Gilles GASCON), la somme de 187 000 € de recettes fiscales supplémentaires, et 277 000 € de recettes pour le périscolaire, soit au total une somme de 464 000 €.

Ces 464 000 € auraient dû figurer dans le Budget Principal 2015. Cette anticipation aurait permis pour un même équilibre budgétaire, de ne pas imposer des économies supplémentaires aux services avec ce que cela suppose de suppression de postes et d'actions, donc de services aux San Priods.

Enfin, est intégrée dès 2015, la somme de 55 000 € de recettes provenant des augmentations de tarifs des cantines et des piscines. Cela démontre le caractère injustifié de ces augmentations car le budget préparé et validé par E. FROMAIN avait été voté par la majorité à l’équilibre sans tenir compte des hausses de tarifs municipaux.

  

Rapport n°21 - DÉVELOPPEMENT SOCIAL URBAIN

Contrat de ville programmation 2015 demandes de subventions.

Un contrat de ville c’est quoi ?

Dans le cadre de la réforme de la politique de la ville, 1300 quartiers prioritaires ont été listés par décret en décembre 2014. La mise en œuvre de la politique de la ville dans ces quartiers passe par la signature de contrats de ville.

Le gouvernement a demandé que les contrats de ville soient préparés autour de trois piliers :

  • la cohésion sociale avec pour objectifs prioritaires le soutien aux familles monoparentales et la solidarité entre les générations. Les contrats de ville doivent prévoir des investissements dans les domaines de l’éducation, la petite enfance, la prévention de la délinquance. Ils doivent aussi définir une stratégie territoriale d’accès aux droits et aux services, de promotion de la citoyenneté et de lutte contre les discriminations.

  • le cadre de vie et le renouvellement urbain dans l’objectif d’une amélioration tangible de la vie quotidienne des habitants. Les contrats de ville doivent notamment programmer les créations d’équipements collectifs.

  • le développement de l’activité économique et de l’emploi avec pour objectif la réduction de moitié des écarts de taux d’emploi entre les territoires prioritaires et l’agglomération de référence.

Pour chacun des piliers, le contrat de ville s’appuie sur un diagnostic territorial de la situation des quartiers San Priods. Des orientations stratégiques sont ensuite définies. Des objectifs à atteindre au terme du contrat de ville et des indicateurs sont également fixés. Le plan d’action formalise les engagements des partenaires du contrat de ville.

Depuis le 1er janvier 2015, 3 quartiers prioritaires qui pourront bénéficier des moyens de la Politique de la Ville (ingénierie, subventions...), à savoir :

  • Bel Air (recentré sur Bel Air 1, 2, Cordière et Braille),
  • Garibaldi (résidences Garibaldi et Garennes),
  • Bellevue.

Beauséjour et le Centre-Ville ont été classés en veille active à la demande de la Ville pour pouvoir bénéficier d’une mobilisation renforcée des politiques publiques.

Les orientations stratégiques ainsi que les objectifs de ce contrat de ville sont honorables ; de plus ils répondent à de multiples besoins sur le territoire. Cela étant, des incohérences ont été relevées dans les documents remis à l’ensemble des élus par l’exécutif.

Catherine LAVAL évoque une baisse de 30 % des crédits de l'État ; elle est en fait est de 23 %. En effet nous passons de 887 000 € à 677 000 €. Dans ce cas, à quoi bon exagérer une réalité déjà bien délicate pour renforcer une démonstration. De plus la 1ere adjointe, Catherine LAVAL, oublie de mentionner que la ville a revu à la baisse les crédits affectés à la programmation : 143 000 € exactement. La somme de 1 155 000 € initialement prévue passe alors à 1 011 000 €.

Ainsi, la ville de Saint Priest ne se substitue  pas  au désengagement de l'État mais elle accentue ce désengagement en révisant fortement ses propres crédits. Il n'y a pas d'un côté le grand méchant État et de l'autre, la gentille petite ville ! Chacun porte ses responsabilités. (Daniel Goux - PS).

Sur le fond, Daniel GOUX souligne le développement d'actions  en  direction  de  Bellevue, prolongement  des actions entreprises avec les habitants et le Centre Social de l'Olivier depuis plusieurs années. Il espère que les crédits qui seront affectés à l’ensemble Bellevue (inscrit au Plan National de rénovation Urbaine V2) permettront de sortir cet ensemble en difficulté de la situation où il est.

Cela étant, des interrogations subsistent sur la  capacité  de l'équipe D.S.U. à mettre en œuvre l'intégralité du programme, étant donné que Gilles GASCON et sa majorité suppriment dans le même temps un agent de développement social au Centre-ville ! Autrement dit, « Les Républicains » envisagent de faire mieux que leurs prédécesseurs avec moins de moyens.

Catherine LAVAL juge les propos tenus par Daniel GOUX scandaleux ? Pourquoi ? Elle n’a pas su l’expliquer ! En revanche, pour répondre aux questions soulevées par le leader de l’opposition PS, la 1ere adjointe veut lui répondre par écrit. Dans ce cas, veillons la fréquence et patientons…

A contrario, Sandrine LIGOUT (FN) préfère s’abstenir sur ce rapport et s’en explique.

Discours prononcé par Sandrine LIGOUT en séance du Conseil Municipal :

" La politique de la ville avait pour objectif, à sa création dans les années 70, de réhabiliter les logements HLM des banlieues, elle a depuis les années 80 et les premières émeutes dans les quartiers qualifiés pour l'occasion de « sensibles  »,  étendu  très  largement  ses  domaines d'interventions et par conséquent son coût.

Quel est le montant exact des dépenses liées à la politique de la ville ? Voilà une question qui embarrasse tous les gouvernements qui se sont succédés. On parle de plus de 90 milliards d'euros depuis 1989. Il s'agit d'une somme astronomique, surtout si on la rapporte aux résultats ... Plutôt médiocres et décevants à en juger le dernier rapport de la Cour des Comptes (juillet 2012).

La politique de la ville telle qu'elle a été conçue par le système,  sous  couvert  « d'égalité  des  chances  »,  de « mixité sociale », de « mieux vivre ensemble », de « diversité », de « lutte contre les discriminations » n'a résolu aucun grand problème de fond qui ronge au quotidien les Zones Urbaines Sensibles.

L'insécurité, la précarité, l'échec scolaire, le chômage y sont bel et bien durablement installés. La Cour des Comptes explique d'emblée que 10 années de réformes, de décrets, de lois n'ont pas permis de réduire les inégalités dans les quartiers.

Un constat s'impose donc : depuis plus de 30 ans maintenant, de la droite aux socialistes, nul n'a eu la volonté politique de changer les choses. Concernant les orientations du logement social, nous y reviendrons plus en détail à l'automne, lors de la présentation du contrat d'agglomération 2015-2020.

Et enfin, le volet de l'emploi et de l'apprentissage, de la formation initiale et continue, la Région doit jouer son rôle pleinement puisque c'est de sa compétence. Elle a tous les outils pour ça, d'autant qu'une clause de revoyure est prévue en 2016, suite à la fusion avec l'Auvergne. Ces évolutions  vont  donc  changer,  comme  par  exemple  la formation  professionnelle  directement  adossée  à l'entreprise par l'alternance.

Malgré ce regard très pessimiste, nous avons lu avec attention la programmation 2015 concernant notre commune et certaines actions, notamment dans les domaines de l'éducation, de la culture ou du cadre de vie, nous semblent essentielles, en revanche, une participation financière à hauteur de 26 % par la commune du montant global nous paraît excessive.

Dans la mesure où ce énième projet nous promet une fois encore « que tout ira mieux », nous ne pourrions pas être contre tant de bonnes intentions, mais nous ne sommes pas non plus convaincus des résultats, c'est pourquoi nous nous abstiendrons sur ce rapport.

Je vous remercie."

  

Rapport n° 22 – MARCHES PUBLICS ET TRAVAUX

Achat de places en établissement d’accueil du jeune enfant dans le secteur de l’hyper centre – Conclusion d’un marché à procédure adaptée de services, passé en application des articles 26-III-1° et 30 du code des marchés publics – Autorisation de signature du marché.

Rappel : En date du 24 mai 2014, la majorité annulait le projet de crèche « La Coccinelle », une structure de 65 berceaux (soit une capacité d’accueil de 160 enfants environ) répondant à une demande croissante des familles San Priotes, notamment des femmes désireuses d’occuper un emploi.

L’implantation de cette crèche était prévue dans le bâtiment « ex Mondial Frigo » situé au cœur de la ville de Saint-Priest et acquis fin 2012 pour un montant de 3 000 000 M€. Ce bâtiment offrait la possibilité d’accueillir la crèche au rez-de-chaussée et de regrouper l’ensemble des services de pôle emploi au 1er Etage (le 1er étant sur Bel Air et le 2nd  au village).

Cette annulation a eu pour conséquence une perte financière nette de  200 000€ pour la ville car il a fallu malgré tout rémunérer le travail réalisé par l'équipe de maîtrise d'œuvre. A ce jour, l’offre de place en crèche reste insuffisante voire très tendue compte tenu du nombre croissant de familles qui se sont installées sur la commune. Dans ce contexte, l’équipe municipale annonce l’achat de 52 places dans un établissement d’accueil des jeunes enfants qui sera situé au 31 rue Henri Maréchal et opérationnel en février 2016.

Cet établissement sera géré par un organisme privé à savoir l’entreprise Babilou – Evancia S.A.S., Agence de Lyon, 3 rue de Mailly 69300 Caluire Cedex, pour une durée de neuf ans. Cette « délégation de service public » coûtera à la ville la somme de 3.4 millions d’euros.

Mais le Front National ne l’entend pas de cette oreille et manifeste son désaccord sur le mode de gestion de cette nouvelle crèche : « Juste une petite explication de notre vote. Nous ne reviendrons pas sur l'historique de cette crèche, nous  avons  perdu  suffisamment d'argent  (3,2 millions € pour l’achat du bâtiment Ex Mondial Frigo) et les familles ont perdu suffisamment de temps (1 an minimum). Nous nous réjouissons donc qu'une solution ait enfin été trouvée. Cela dit, nous ne partageons pas votre choix politique de placer cet établissement en gestion privée qui va coûter 3,4 millions d'euros sur 9 ans en prestations de services. Les services publics sont un patrimoine de première importance auquel les Français sont très légitimement attachés. C'est pourquoi nous nous abstiendrons sur ce rapport. (Dixit Antoine GALERA).

  

Rapport n° 23 - MARCHES PUBLICS ET TRAVAUX.

 Aménagement des locaux de la police municipale au rez-de-chaussée de la résidence Aimé Césaire. 

Ce rapport fait mention de l’aménagement des locaux de la police municipale au rez-de-chaussée de la résidence étudiante Aimé Césaire. Les élus de l’ancienne majorité de gauche avaient décidé d’installer dans ces locaux en plein centre-ville, avec vitrine, le service jeunesse, ce qui d’après eux offrait une image positive, porteuse d'avenir, en cohérence avec les politiques qu’ils avaient développées jusqu'à présent.

Gilles GASCON en a décidé autrement en installant au pied de cette résidence étudiante, les nouveaux locaux de la police municipale. Pourquoi ? Un petit retour en arrière permet de comprendre aisément la démarche du maire. Lors de l'inauguration de la résidence Aimé Césaire le 20 janvier 2015, Gilles GASCON vantait la proximité de la police municipale, en cas de troubles générés par les étudiants. Ces propos ont provoqué des remous réprobateurs dans l'assistance, et ont valu au maire Gilles GASCON une  remarque  acerbe  de  Jean-Paul  BRET,  Maire  de Villeurbanne et Président d'Est Métropole Habitat, voulant croire à une plaisanterie.

Pour s’en défendre et surtout pour rassurer son électorat, Gilles GASCON affirme avoir rencontré les parents de ces jeunes étudiants qui lui auraient fait part de leur soulagement de savoir qu’ils auraient pour voisin la police municipale ! Bien entendu, nous avons approché et interrogé ces étudiants qui nous ont confirmé que leurs parents n’avaient jamais rencontré Gilles GASCON. Décidément, le maire de Saint Priest a toujours autant de problème avec la vérité.


Date de création : 23/09/2015 09:56
Catégorie : - Conseil Municipal 2015