Compte rendu du Conseil Municipal du 28 Avril 2016
Conseil Municipal du 28 Avril 2016
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Sommaire
Rapport 12 : Réhabilitation & extension du Théâtre Théo Argence - 18 Millions d'Euros TDC + TVA.
- Intervention de Willy Plazzi (PCF) et réponse de Gilles GASCON (LR).
- Intervention de Daniel GOUX (PS).
- Intervention d’Antoine GALERA (FN).
Rapport 5 : Mise en place de bâtiments modulaires dans les groupes scolaires pour l’année 2016.
Rapport 16 : Projet d'établissement du Conservatoire de musique et Théâtre
Rapport 19 : Magazine COULEURS Seniors et tarifs d’insertion publicitaire
Rapport 22 : Rapport annuel 2014 sur l’eau.
Rapport 12 :
Réhabilitation & extension du Théâtre Théo Argence, place Ferdinand Buisson à Saint-Priest – Coût 12.5 millions d’euros Hors Taxe, soit (TDC) Toutes Dépenses Confondues + TVA : 18 millions d’euros.
En 1936, s’ouvre la Maison du Peuple de Saint-Priest. Rebaptisée Centre Culturel Théo Argence en l’hommage au maire ayant permis sa construction, elle devient le Théâtre Théo Argence en 2012. Labellisé « Scène-Rhône-Alpes » il s’attache à favoriser la création et la diffusion de spectacles en particulier dans le domaine du théâtre contemporain avec une programmation sur deux salles : le Théâtre (650 places) et Ersilie (100 places) et une offre régulière « hors-les-murs ».
Avant 2014, l’ancien exécutif avait lancé plusieurs études visant à rénover et mettre aux normes le Théâtre Théo Argence. Les montants se situaient dans une fourchette de prix comprise entre 3.2 millions d’euros pour les travaux les moins chères jusqu’à 6 millions d’euros pour ceux les plus élevés.
Aujourd’hui, compte tenu du contexte économique difficile et surtout des priorités politiques de Gilles GASCON (Les Républicains), cette majorité envisage de réhabiliter et de transformer complètement le TTA en y intégrant au passage une extension.
Sans étude préalable, sans étude de marché, sans diagnostic, sans réunion d’information, sans concertation avec la population (les contribuables), Gilles GASCON et ses adjoints jugent nécessaire d’augmenter significativement la jauge de l’équipement en passant ainsi d’une capacité de 650 places à 1500 places. Il envisage de moderniser les outils scéniques pour « nourrir une programmation à la hauteur du rôle du TTA ». Selon l’adjointe à la culture, Catherine LAVAL, « ce complexe doit proposer une ouverture sur son environnement et être un lieu de vie qui donne envie d’être fréquenté à tout moment. »
Ce projet politique n’est ni plus ni moins qu’une reconfiguration du TTA qui s’inscrit dans un projet beaucoup plus vaste qui dépasse le cadre de la réhabilitation et de l’extension de l’équipement.
Au-delà de cette volonté de réaliser ce projet culturel au lieu de répondre aux besoins premiers de la population, notamment celui de construire des écoles et des crèches, Gilles GASCON va consacrer près de 18 millions d’euros TTC (12.5 millions HT + les coûts TDC + la TVA) pour :
- mettre en conformité le bâtiment au regard de l’ensemble des normes de sécurité et d’accessibilité.
- améliorer les performances énergétiques du complexe à venir ;
- améliorer les performances scéniques et la jauge d’accueil du public – 1500 places au lieu des 650 existantes ;
- ravaler les façades du bâtiment ;
- redistribuer complètement les locaux : espace d’accueil, grande et petite salles de spectacles, pôle administration, locaux communs supports…
- créer une « galerie - salle d’exposition » ;
- créer un restaurant - brasserie.
La livraison du projet se fera en septembre 2019 pour une mise en service en octobre 2019. Les travaux seront réalisés à partir de fin novembre 2017 jusqu’à octobre 2019 ce qui signifie que pendant cette période, le TTA sera fermé.
La réouverture du théâtre est programmée en octobre 2019.
Intervention de Willy Plazzi (PCF) :
« Monsieur le maire, chers collègues,
A sa date de construction, et pendant plusieurs décennies, ce fut la maison du peuple (comme le montre l’inscription à son fronton) puis le centre culturel et aujourd’hui, le TTA.
Comme le souligne le rapport, la construction de cet édifice culturel date de 1936, période historique du front populaire, avec la volonté, dans tout le pays, d’une grande politique du sport, des loisirs, de la culture, des clubs de jeunesse, des colonies de vacances, d’une nouvelle éducation, des formations d’animation, etc…
Ce fut au lendemain de la libération, après cette douloureuse époque, l’un des aboutissements du conseil national de la résistance, formé dès Mai 1943, qui proclame que « tous les enfants doivent accéder à l’instruction et à la culture pour promouvoir une élite non de naissance mais de mérite ! ».
1945 voit la création d’un service public de la culture. En 1947, Jean VILAR invente un festival de théâtre au cœur du Palais des Papes, en Avignon et en 1959, André MALRAUX créa la Maison de la Culture. En 1987, aux états généraux de la culture, Jacques RALITE proclame la « déclaration des droits de la culture ». Cette exception française a toujours œuvré pour que la culture ne soit pas perçue comme une marchandise mais plutôt comme un outil de démocratisation et d’émancipation.
Un théâtre rénové, agrandi, un investissement de 12.5 millions d’euros (18 millions d’euros TTC si l’on ajoute toutes les dépenses confondues et la TVA), n’ont de sens que s’ils sont un des vecteurs d’une émancipation humaine et sociale, fondé sur des valeurs d’égalité et de partage.
A la lecture des 53 pages du rapport annexé à cette délibération, nous n’avons pas vu ces éléments apparaître. Rien sur la création du spectacle vivant ! Rien en direction de la jeunesse pour qu’elle puisse s’exprimer, créer, innover ! Un vide sidéral sur les cultures urbaines ! A croire que votre seul objectif est de transformer ce lieu, qui fut de création, en une simple salle de spectacles où le consumérisme culturel serait la règle de l’art !
Face à toutes ces interrogations et au regard de l’importance de cet investissement décidé dans la précipitation (pas de consultation des conseils de quartier, pas de réunion publique pour débattre, améliorer, enrichir ce projet) et à marche forcée, nous ne pouvons voter en faveur de ce rapport dans ces conditions. Je vous remercie ».
Réponse de Gilles GASCON (LR) :
"Juste pour vous rappeler. Pas de consultation, de concertation, heuuu si vous rappelez un petit peu la campagne, vous avez dû apercevoir dans les documents de campagne qu’il était question effectivement de pouvoir faire quelque chose pour la culture à Saint Priest. Et M. Plazzi, Je suis déçu ! Je vous dis très franchement, je suis déçu, heuuu, aujourd’hui, heuuu, je crois qu’on a plus de leçon à recevoir de qui que ce soit de l’opposition par rapport à la culture. heuuu, les abonnements et la fréquentation du théâtre, je crois fait preuve aujourd’hui d’une belle réussite. heuuu, partir dans ce débat-là, franchement ça n’a pas de sens." (Dixit Gilles GASCON).
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Au travers de la réponse donnée par Gilles GASCON nous comprenons bien qu’il confirme qu’il n’y a pas eu de concertation avec les différents partenaires et notamment les contribuables. Il confirme également qu’il s’agissait d’un projet de campagne donc d’un projet politique.
A ce jour, la ville refuse toujours de publier l’état des fréquentations du TTA. Même si nous ne sommes pas encore en mesure de confirmer ou d’infirmer les propos du maire, selon nos sources nous pouvons dire, qu’à plusieurs reprises, la ville a offert une place gratuite pour une place achetée. De telles méthodes permettent à tout un chacun d’accéder à la culture à moindre coût, cela étant il ne faut pas perdre de vue l’aspect financier d’une telle opération promotionnelle. Ces pratiques creusent les déficits et dégradent la rentabilité des installations. Rappelons aussi que la remise en cause de la programmation culturelle du TTA en 2014 par Gilles GASCON, a engendré la perte définitive d’une subvention régionale de 130 000 euros annuel. Pas de leçon à recevoir de qui que ce soit disait-il !
Intervention de Daniel GOUX (PS) :
« Nous regrettons tout d’abord que le dossier de programme fonctionnel n’ait pas été fourni pour la commission du 19 avril, contrairement à vos affirmations lors de la Conférence des Présidents. Voilà une entrave de plus au bon fonctionnement du Conseil.
Commençons donc par quelques questions de compréhension :
- Il ne semble pas que la création d’une Galerie d’art remette en cause l’existence de l’Artothèque, mais nous préférerions une réponse publique nette.
- Le nouveau TTA restera-t-il de Gestion municipale ou envisagez-vous une D.S.P sur l’établissement global ?
- Concernant le restaurant-brasserie que vous souhaitez créer, la formulation page 49 laisse supposer que le délégataire est déjà connu, puisqu’il sera associé par la maîtrise d’œuvre à la conception du projet. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Plus globalement, nous ne trouvons pas vraiment de projet, ni dans la délibération, ni dans le programme qui nous sont présentés. Un projet qui, comme nous le verrons pour le Conservatoire, aurait pu tracer une perspective, s’appuyant sur des constats, fruit de réflexions concertées, et adapté à notre territoire.
Au lieu de cela, nous avons 2 pages de considérations générales qui portent à la fois sur la rénovation du bâtiment (nécessité évidente), la mise aux normes (obligation) et les notions de « développement, dynamisation et animation du territoire » qui ne sont que des envies de votre part. Et vous présentez l’augmentation de capacité du théâtre comme une exigence alors que rien dans votre dossier ne vient étayer cette affirmation.
Nous vous rappelons qu’il existe dans les services de la ville plusieurs études, entreprises entre 2011 et 2014, dont la dernière en date montre qu’il est possible de rénover le TTA et de le rendre accessible pour un coût de 5 M€ TDC (travaux 3.2 M€ HT). Nous sommes bien loin des 12.5 M€ de travaux (c’est-à-dire 18 M€ tout compris) que vous nous demandez d’engager. Un tel surcoût de 13 M€ serait bien inopportun, alors que vous ne cessez de prôner des économies et une gestion rigoureuse des deniers publics.
Nous avons donc deux questions simples :
- Avez-vous effectué des études de marché concernant l’augmentation de la jauge et l’accueil de spectacles hors programmation ?
- Avez-vous effectué des simulations sur l’augmentation des coûts de fonctionnement qui découleront forcément de l’agrandissement du bâtiment et de l’augmentation du nombre de spectacles ?
Réponse à la fois très surprenante et« à côté de la plaque » de Gilles Gascon :
Par méconnaissance du dossier, des étapes du projet et du contenu analytique de projet, Gilles GASCON se cache encore une fois derrière des propos polémiques en infantilisant le débat car il est incapable de répondre à ses interlocuteurs.
En effet, Il est bon pour notre commune d’avoir des projets et des perspectives dans la mesure où un réel travail de fond et de préparation a été réalisé. Dans le cadre du projet dont il est fait état, ce n’est absolument pas le cas. Ceci est dommageable car la manière employée par la majorité ne recueille pas l’adhésion de l’opposition d’une part et d’autre part quand bien même celle-ci aurait pu y trouver de l’intérêt et de la pertinence pour la commune il n’y a pas de place à la discussion et à l’échange pour soumettre des propositions et faire évoluer le projet.
La ville va engager 18 Millions d’euros pour satisfaire une commande politique. Il aurait été honnête et responsable de la part du maire de demander l’avis des San Priods avant même de soumettre cette délibération en conseil municipal pour prochainement lancer les travaux.
Nous vous laissons prendre connaissance de la réponse de Gilles GASCON, ci-dessous :
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« Je voudrais vous rappelez, vous êtes en train de nous dire que vous aviez fait effectivement des études, heuuu, je les ai consultées, heuuu la plus élevée allait à 6 millions HT et vous êtes en train de nous dire qu’on va rajouter 15 millions heuuu sur le TTA. Mais ça vous a pas dérangé à un moment donné, heuuu d’avoir prévu dans votre PPI (Plan Pluriannuel d’investissement), une PPI qui était à 90 millions de mémoire, complètement irréalisable, de construire un complexe sportif à Berliet, dans la nature, vers les crapauds là-bas, heuuu, aahhh, on comptait passer un budget de 17 millions je crois, 17 millions d’euros. Donc reconstruire un stade de foot à 17 millions ça ne vous gêne pas et ce qu’il faut savoir en plus de ça, c’est qu’en lieu et place du stade Joly vous vouliez y implanter des immeubles, d’accord parce ça là aussi j’ai le document, et vous êtes en train de nous critiquer sur la réflexion, la rénovation et l’agrandissement d’un théâtre qui aujourd’hui remporte un succès fabuleux ! Bon, alors écoutez-moi je veux bien vous entendre, vous irez expliquer ça aux San Priods. »
Réponse de Mme LAVAL (LR) Adjointe à la culture :
« Pour répondre à Monsieur GOUX, il n’a jamais été dit que le théâtre serait mis en DSP, il n’en est absolument pas question. En ce qui concerne la brasserie, non nous n’avons pas non plus de personne en vue, de groupe en vue. »
Intervention d’Antoine GALERA (FN) :
« Ce rapport titre « Rénovation et Extension du TTA » alors qu’il s’agit purement et simplement d’une adaptation d’un projet de Mme LAVAL évoquée dans le Progrès du 18/09/2014.
Il y a donc, moins de 2 ans de cela, vous pensiez réaliser un complexe culturel d’environ 2 500 places livrable en 2019, c’est-à-dire une structure se rapprochant de très près au Radian basé à Caluire et Cuire. La création d’un tel pôle culturel devait marquer l’histoire à venir de Saint Priest ou plutôt laisser l’empreinte de votre passage. Aujourd’hui, par manque de moyens financiers et parce que le TTA nécessite des travaux d’entretien, vous profitez de l’occasion pour revisiter votre projet et ainsi réhabiliter complètement le théâtre. Vous faites passer ce programme en priorité alors que les besoins de la commune en termes d’écoles et de crèches sont toujours en tension. Plus surprenant vous affirmez que le TTA est un pilier de l’animation culturelle de la ville grâce à la qualité et à la diversité de sa programmation. Saint Priest rayonnerait-elle que depuis votre arrivée ?
Cela étant, pour un projet d’une telle envergure et dont le montant s’élève à 12.5 millions d’euros HT, il aurait été plus honnête de votre part de respecter la loi par l’article L300-2 du code de l’urbanisme et donc de procéder à une concertation des habitants. Fuyez-vous le débat avec la population et donc vos responsabilités par crainte de réaliser que votre projet politique ne s’inscrit pas dans les priorités des San Priods ?
Cette question est légitime d’autant plus que l’échec que vous avez essuyé avec le projet de logements sociaux à la Cité Berliet en est la triste illustration. Depuis votre élection, vous n’avez cessé de répéter que vos prédécesseurs souffraient d’un manque cruel d’anticipation en matière de places en crèche et de places dans les écoles. Mais maintenant, vous êtes aux commandes de la ville et donc le principal responsable en matière de développement et de service à rendre à la population. Vous n’avez pas souhaité poursuivre la construction d’une école et d’une crèche qui devaient voir le jour à la Cité Berliet en lieu et place de La Ferme. Ce projet était finalisé (voté à l’unanimité le 05/06/2013 délibération n° 13.073) et son coût s’élevait à 14 millions d’euros. Il ne vous restait plus qu’à lancer les appels d’offre. Nous aurions préféré nous rassembler autour d’une table pour débattre de ce projet d’intérêt général, surtout quand il s’agit de l’avenir de nos petits San Priods. Que des enfants passent toute leur scolarité dans des structures modulaires vous interpelle à peine. Ce ne sont pas des conditions normales d’apprentissage.
Mais pour être en adéquation avec votre vision politique de la gestion d’une ville et pour faire table rase du passé, vous êtes resté sourd aux doléances des habitants de la Cité Berliet. Face à la grogne et dans une vaine tentative pour les calmer, vous leur avez proposé la création d’une maison de quartier, ce qui ne répond en rien à leurs besoins immédiats. Pour autant, à la lecture du rapport 12, votre priorité reste la distraction et l’amusement. Parce qu’il devient urgent de répondre aux besoins de la population de la Cité Berliet, de Revaison et du Centre-Ville, nous souhaitons que ce projet d’établissement scolaire et de crèche soit une priorité pour tous. Certes, nous voulons que les travaux nécessaires à l’exploitation du TTA soient réalisés mais de manière réfléchie, raisonnée et raisonnable. Nous avons souvent entendu, dans cet hémicycle, M. FROMAIN se plaindre de la baisse de la DGF, par conséquent, nous nous étonnons donc que 12,5 millions d’euros ne soit plus une difficulté financière.
Nous allons vous laisser seul assumer l’entière responsabilité économique de votre projet. Pour l’ensemble de ces raisons, nous préférons nous abstenir sur le vote de ce rapport.
Je vous remercie. »
Gilles GASCON (LR) répond et ce, comme d’habitude, il se fourvoie : lisez et écoutez.
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« Merci Monsieur Galéra. Moi je vais vous proposer un truc ! Aux prochaines élections vous devriez faire heuuu, vous devriez prendre votre carte au parti socialiste. Voilà ! Voilà ! Parce qu’alors heuuu. Parce que entendu à un moment donné, heuuu les projets de l’ancienne équipe etc, etc, etc, … Monsieur Galéra, je vous rappellerai que heuuu vous nous reprenez sur les crèches, en à peu près deux ans une crèche a ouvert, ouverte, au centre-ville. D’ailleurs j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer elle est archi complète et on réfléchit même d’ailleurs sur l’ouverture d’une troisième, euuh d’une autre crèche.
Berliet vous me parlez de Berliet. Il y a eu une concertation à Berliet avec les habitants, j’ai été, je me suis déjà expliqué là-dessus et je vais le refaire une dernière fois. J’ai été approché par Poste Habitat, elle m’a demandé de pouvoir construire des logements parce que nous avons le plus grand centre de tri au niveau du département, que j’ai d’ailleurs visité la semaine dernière, qui traite grosso modo 20 millions de euuh courriers par jour. Bon ! »
Antoine Galéra (FN) : « Vous ne m’apprenez rien ! Je suis postier. »
Gilles Gascon (LR) : « Eh ben alors ? Bon ! Donc à partir de là, j’ai une demande qui m’a été faite officiellement sur le tènement de la ferme Berliet, qui aujourd’hui entre nous soit dit, est en train de tomber en décrépitude, avec les charpentes qui s’abiment, les tuiles qui tombent etc, etc, et qui a été squatté un moment donné, bon il va bien falloir faire quelque chose. Donc j’ai reçu une demande officielle de Poste Habitat, qu’est-ce que j’ai fait, j’ai consulté tout simplement la population, on leur a demandé leur avis, ils ont pas trouvé utile de voir arriver Poste Habitat dans le secteur, donc nous avons laissé tomber le projet. C’est tout ! Donc il faut arrêter de vous faire un film avec ça et je leur donne pas une maison de quartier...
Antoine GALERA (FN) : « A partir d’une certaine somme, j’estime que la population doit être consultée. D’abord, je vais répondre tout de suite à une affirmation. Vous m’avez dit tout à l’heure, au début de votre réponse, M. GALERA vous devriez prendre votre carte au parti socialiste. Je vous rappelle que je suis de droite aussi bien que vous et peut-être un peu plus à droite que vous. Alors ne venez me dire de prendre ma carte au parti socialiste.
Et ce ne sont pas des éloges que je fais sur l’ancienne équipe, ce sont des vérités ! Parce que je me souviens que l’ancienne majorité, Madame DAVID n’est pas là mais ça ne fait rien ; Quand il y avait un gros projet, elle nous réunissait à la mairie, elle concertait tous les San Priods ! »
Gilles GASCON (LR) : « Les projets sont concertés, sont consultés. Je n’ai pas de leçon à recevoir de M. GALERA ! ».
Willy PLAZZI (PCF) : « Monsieur le maire, vous ne vous seriez pas fourvoyer en appelant M. GALERA à rejoindre le parti socialiste ? Parce que Mme LAVAL m’accusait de me fourvoyer parce que je défendais une optique culturelle, mais je préfère me fourvoyer en défendant une optique culturelle, une émancipation populaire, que me fourvoyer en faisant de la politique politicienne. »
Madame LAVAL : « Je voulais revenir sur l’ancienne étude de l’ancienne équipe. Ce qu’il faut savoir, c’est que pour 6 millions d’euros, vous supprimez des places. Pour 6 millions d’euros, on arrivait à une jauge de 580 places assises, donc ce qui est encore moins que ce que nous avons actuellement. »
Daniel GOUX signale que d’autres études avec d’autres scénarios ont été réalisés. Bien évidemment Catherine LAVAL n’a pu mettre la main que sur la dernière étude datant de 2012. Cela étant, eu égard des discours qui sont tenus, tout le monde aura compris que la majorité est incapable de répondre à l’ensemble des questions soulevées par tous les partis d’opposition (PS – FN – PCF – EELV).
Daniel GOUX (PS) : « Je suis désolé, mais il y avait quand même deux questions posées sur les études et sur les simulations auxquelles il n’a pas été répondu et qui sont quand même des sujets importants. On ne peut pas s’aventurer avec une dépense supplémentaire de 13 millions d’euros sans faire des études de remplissage et des études sur les dépenses de fonctionnement, je pense que M. FROMAIN sera d’accord avec moi. »
Catherine LAVAL (LR) : « Moi, je vais vous dire, tous les spectacles que nous accueillons, les grands spectacles, il y a des listes d’attente, on s’aperçoit que dans les programmations il est toujours très difficile de faire venir des artistes qui sont très chers qu’on aimerait bien avoir sur Saint Priest, mais comme nous ne pouvons pas les accueillir dans de bonnes conditions, que nous ne pouvons pas non plus rentabiliser suffisamment les spectacles parce que il y a quand même une partie rentabilité, Voilà ! Ce sont des spectacles que nous ne pouvons pas produire. Donc à mon avis, il n’y aura aucun problème, il n’y a pas besoin de faire des études de remplissage…. et donc avec ce que nous savons nous ne sommes absolument pas inquiets sur l’économie de ce projet. »
Monsieur GOUX (PS) : « On vous remercie par avance au parti socialiste de nous laisser maître de nos adhésions si c’était possible ! Ce projet est synonyme d’irresponsabilité ! Parler d’un projet de 18 millions d’euros sans avoir la moindre étude des fréquentations et la moindre étude sur l’évolution du fonctionnement et bien oui, on peut parler d’irresponsabilité à ce niveau-là ! Et c’est la raison pour laquelle nous voterons contre ce projet. Et n’allez pas dire que nous sommes contre la rénovation du TTA, nous votons contre ce projet-là. »
En projetant de dépenser 12.5 M€ d’investissement supplémentaire sans aucune étude sérieuse de faisabilité, et en n’ayant pas mesuré l’impact sur le budget de fonctionnement municipal d’un établissement agrandi, Daniel GOUX et son groupe ont voté contre ce projet.
Les élus de gauches soulignent qu’ils sont bien évidemment favorables à la rénovation du TTA (dont ils avaient eux-mêmes engagé le processus), mais opposés à ce projet-là qui inclut une extension qui n’est pas justifiée et qui est bien trop coûteuse.
Incapable de formuler une réponse qui sorte des polémiques habituelles, incapable de formuler une réponse aux questions soulevées par le Front national, le Parti Socialiste et le Parti Communiste, Gilles GASCON continue de se fourvoyer en se cachant derrière les projets de l’ancienne majorité. Ces projets n’ont jamais fait l’objet d’une délibération et ils n’ont donc jamais vu le jour. Dans ce cas, à quoi bon l’évoquer, si ce n’est pour faire diversion au motif qu’il n’a aucune justification à apporter. Il serait temps que le maire de Saint Priest prenne de la hauteur ! Cela fait déjà deux ans que son avion vol bien bas !
Convaincu de sa supériorité intellectuelle, Gilles GASCON prend le public à témoin pour nous faire croire que ce serait de la faute de ses prédécesseurs si St Priest accuse aujourd’hui « un retard de 10 ans sur les places crèches ». Alors là, les bras nous en tombent ! C’est Gilles GASCON, dès son élection, qui a annulé le projet de crèche « La Coccinelle » (65 berceaux) qui devait voir le jour en 2015 en lieu et place des locaux Mondial FRIGO. Sa décision avait couté plus de 220 000 euros aux contribuables.
Installation d'un système de vidéo-protection sur la rue Henri Bordeaux (Bel Air 3) et sur le secteur Farrère, rue Claude Farrère (Bel Air 2).
Ces dernières semaines sur la commune de Saint Priest et particulièrement sur le secteur de Bel Air, des véhicules sont partis en fumée. A l’heure actuelle, les auteurs de ces faits n’ont toujours pas été appréhendés. Pour pallier ces incendies à répétition, la commune de Saint-Priest, en partenariat avec Est Métropole Habitat, a été autorisée par arrêté préfectoral à installer un système de vidéo surveillance sur le secteur Claude Farrère (Bel Air 2) et Henri Bordeaux (Bel Ait 3), conformément aux dispositions du Code de sécurité intérieure, livre II « sécurité et ordre publics » et notamment ses articles L.223-1 et L.251-1.
Souhaitant améliorer la sécurité des personnes et des biens, répondre davantage aux demandes en matière de sécurité et de prévention, et lutter contre le sentiment d’insécurité, la ville de Saint-Priest a la volonté de développer son dispositif de vidéo protection urbaine existant.
La répartition du financement s’établit comme suit sur le secteur de Farrère par :
- le bailleur : prise en compte du financement de la caméra 1 sur la toiture du 9 rue Claude Farrère, d’un montant HT de 8 275.53 euros
- la Ville : prise en compte du financement de la caméra 2 sur la toiture du 110 rue Claude Farrère, d’un montant TTC de 15 684,63 euros
La répartition du financement s’établit comme suit sur le secteur Henri Bordeaux :
- EMH : 3 675.5 € (montant HT)
- Ville : 5 145.7 € (montant TTC)
Le suivi du dispositif sera assuré au sein du CLSPD.
Qu'on le regrette ou qu'on l'approuve, la vidéosurveillance se banalise. Plus de la moitié des villes en est équipée ou sur le point de l'être.
Dans quelques mois, St Priest se dotera de 6 caméras dont 3 seront situées sur Bel Air et les 3 autres situées aux abords de la gare. Selon Gilles GASCON, lors du vote du budget de la région, il aurait été convenu avec le nouvel exécutif (Laurent Wauquiez) de signer une convention pour la mise en place de 3 caméras de vidéosurveillance aux abords de la Gare de St Priest. Celles-ci seront financées ou co-financées par la région Rhône Alpes Auvergne.
Le risque existe donc de voir se déplacer d’un quartier à l’autre un surcroît de délinquance.
La vidéosurveillance a déjà été expérimentée sur St Priest depuis des années notamment à proximité des lieux publics (Ecoles, marchés, crèches, commissariat, locaux de la police municipale, parking, bâtiments publics…). Elle a eu, sur certains emplacements que nous ne citerons pas, un effet dissuasif indéniable : les vols, les dégradations de voitures, les violences sur les personnes, les agressions… avaient diminué de 5% en 2013 (Chiffres de la préfecture). Depuis son élection Gilles GASCON a renforcé l’équipe de la police municipale en recrutant une dizaine de policiers municipaux ; il a également fait installer des caméras de surveillance supplémentaires au Fort de St Priest, à Bel Air 1… Malgré tout, la délinquance continue d’augmenter et le sentiment d’insécurité va croissant notamment pour les habitants des quartiers populaires de la ville. Nous pouvons nous interroger sur l’efficacité des méthodes et moyens employés par le maire pour éradiquer ces phénomènes. Ce n’est pas avec des effets d’annonce et des vociférations portés à la connaissance des élus et des habitants par voie de presse ou en conseil municipal que se règlent les problèmes d’insécurité.
Dernièrement, un jeune adolescent de 16 ans a été victime d’une agression à l’arme blanche. Sous la menace, il a été contraint de céder son smartphone à son agresseur dont le visage était dissimulé sous une capuche. Et pour autant, ces faits se sont déroulés aux abords du lycée Condorcet où les caméras de vidéosurveillance ne manquent pas.
Article du Progrès du 06.05.2016 |
Avec plus de 130 caméras posées sur le territoire, l’ancienne municipalité avait considérablement maillé le territoire surveillant ainsi les sites sensibles où sont implantés des équipements publics tout en préservant les libertés individuelles. L'objectif était de prévenir et dissuader les trafics, les regroupements agressifs et de protéger le patrimoine public. Nous ne remettons pas en cause le travail de la police cependant nous nous interrogent sur la pertinence des méthodes et des moyens utilisés par Gilles GASCON et son adjoint à la sécurité (CRS à la retraite).
Points forts de la vidéo surveillance (ou vidéo protection) :
- Efficacité de la vidéo protection en matière de protection de bâtiments publics contre le vandalisme et en matière de surveillance d'espaces publics sur des faits bien ciblés.
- L'adhésion du public : les enquêtes d'opinion montrent que les systèmes vidéo sont en général plébiscités, sous réserve cependant qu'ils ne remplacent pas la présence humaine.
- La quasi-absence de contentieux : malgré les milliers de dispositifs en fonction, les contestations et les conflits sont très rares tout comme la jurisprudence.
- Impact sur l'élucidation des affaires de délinquance de voie publique par la police.
- Bon outil de gestion urbaine : détection des dégradations, de certains regroupements, de stationnements gênants, d'occupations illicites de l'espace public, d'accidents.
Points faibles de la vidéo surveillance (ou vidéo protection) :
- Risque d'atteinte à la vie privée et aux libertés d'où la nécessité d'une démarche éthique.
- Encore peu de doctrine politique sur le bon usage de la vidéo protection urbaine et son intégration dans un projet global de prévention et de tranquillité publique.
- Inégalité des contrôles et des exigences des commissions vidéo protection d'un département à l'autre.
- La vidéo protection n'établit pas une identité de points de vue sur un problème, elle ne créera pas du lien social sur un quartier difficile. Il faudra donc l'intégrer dans un projet qui lui donne du sens.
- Le risque de transfert de délinquance vers d'autres territoires.
Réflexion :
Les caméras sont-elles un excellent substitut à la police pour traquer la délinquance ? Les villes équipées de vidéo protection seraient-elles devenues des havres de paix ?
Nous pensons qu'une caméra n'a jamais arrêté seule l'auteur d'un délit. En matière de lutte contre le terrorisme, on en a fait grand cas à Londres. Mais le meilleur outil reste le renseignement.
Dans le domaine de la délinquance, c’est la même chose. « Une caméra ne peut
remplacer un policier ou une politique de sûreté urbaine. » La caméra, en bonne à tout faire ? Cela ne marche pas. La vidéo est efficace si c'est du sur-mesure et pas du prêt-à-porter. Le système peut être victime de « l'effet plumeau » : la délinquance se déplace ; elle va là où les caméras sont absentes. Comment expliquer alors l'engouement des maires (pas tous, loin de là) pour cette vidéo protection ? Ces caméras ont vocation à la fois à impressionner les délinquants potentiels, mais aussi l'électorat. Les élus montrent à l'opinion, irritée par les petits malfrats, qu'ils se battent contre l'insécurité quotidienne. Qu'ils soutiennent leur police !
A titre d’exemple, à Londres, ville suréquipée, l'un des chefs de Scotland Yard a douché les enthousiastes. « Seuls 3 % des crimes et des délits ont été résolus grâce à la vidéosurveillance. » Les caméras déversent une moisson d'images.
« À 25 images seconde, 2 millions d'images en 24 heures, avec vingt caméras, le système capture plusieurs dizaines de millions d'images au cours d'une journée », a calculé Heilmann. Sans un système de supervision efficace 24 heures sur 24, et des moyens d'intervention rapide sur la voie publique, les caméras ne servent à rien. Fiasco, coûteux, assuré.
L’arme la plus efficace reste le renseignement et la présence sur le terrain.
Mise en place de bâtiments modulaires dans les groupes scolaires pour l’année 2016.
Dans ce rapport, le maire Gilles GASCON demande que soit budgétisé l’installation de bâtiments modulaires dans les groupes scolaires pour couvrir les besoins d’ouverture de classes à la rentrée scolaire 2016 / 2017. A travers de ce texte, Gilles GASCON et sa majorité reconnaissent (ou découvrent) enfin le manque de places dans les établissements scolaires. En 2014 et à nouveau en 2015 lors d’assemblées de quartier, nous avons souvent entendu le 1er magistrat de la ville clamer haut et fort que ses prédécesseurs avaient cruellement manqué d’anticipation notamment sur les conditions d’apprentissage des enfants dans les écoles Marius Berliet, Revaison, Edouard Herriot…
Deux ans après son élection, à l’exception des travaux engagés par l’ancienne majorité de gauche (Réhabilitation de l’école Edouard Herriot, construction du nouvel établissement scolaire Brenier…), le maire n’a rien entrepris pour solutionner le manque de places dans les écoles sur le secteur de la Cité Berliet et de Revaison. Pour solutionner cette tension, Gilles GASCON propose pour la nième fois l’implantation de bâtiments modulaires. Le futur collège privé La Xavière (Manissieux), ou l’extension du groupe scolaire Jean Jaurès, seraient-ils la solution à ce problème ?
Intervention Antoine Galéra (Front National) :
« Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, le groupe Front National dénonce depuis le début de votre mandature votre manque d’anticipation des évènements et votre désintérêt pour notre jeunesse.
Cela avait commencé avec l’annulation d’un projet de crèche et d’école à Berliet, c’est aujourd’hui la problématique de la rénovation des écoles. J’invite notre assistance à se reporter au budget primitif que l’on nous a soumis et vous remarquerez que tous les groupes scolaires vont voir des projets aboutir sauf un : le groupe scolaire de Revaison. Ce groupe scolaire voit pourtant fleurir autour de lui des centaines d’habitations avec la zone du triangle et de Berliet.
De plus, une étude de 2010 faite par l’ancienne majorité prévoyait un agrandissement pour l’année 2014/2015. Si nous pouvons regretter que l’ancienne majorité n’ait pas agi plus tôt et plus vite, nous vous reprochons aussi le manque de continuité dans ce dossier.
S’il apparait impossible de voter contre ce rapport pour tout de même permettre à tous les groupes scolaires qui vont avoir des travaux, de les réaliser dans les meilleures conditions, en revanche, nous n’accepterons jamais cette politique de bâtiments modulaires qui va coûter 400 000 euros à la ville et aux contribuables.
C’est pourquoi Mesdames et Messieurs, nous nous abstiendrons sur ce rapport. Je vous remercie ».
Réponse de Gilles GASCON (LR) :
Monsieur Galéra, en fait vous avez fait la question et la réponse. Vous regrettez que l’ancienne majorité n’ait pas réagi plus tôt et plus vite. On est d’accord ? Bon c’est une bonne chose ! heuuu, aujourd’hui vous nous accusez de ne pas avoir réagi avant.
Antoine Galéra (Front National) : Poursuivez !
Gille gascon (LR) : Voilà ! Poursuivre, mais poursuivre quoi ?
Antoine Galéra (Front National) : La réhabilitation de l'école Revaison.
Gilles GASCON (LR) : Mais bien sûr ! heuuu, Aujourd’hui vous parlez aussi de Berliet, de heuuu tout un tas de sujets, de groupe solaire… un projet quand il est lancé il y a une maîtrise d’œuvre etc… etc… heuuu quand nous avons repris les manettes il y pile deux ans il n’y avait pas de signature de maitrise d’œuvre et heuuu il y avait des projets sur des papiers et rien n’était ficelé, rien n’était validé. Il a fallu qu’on reprenne depuis le départ tout ceci, je regrette moi le premier d’avoir à mettre des bâtiments modulaires, maintenant la conséquence, heuuu, pourquoi ces bâtiments modulaires ? heuuu vous savez qu’on a une démographie sur Saint Priest heuuu qui heuuu est importante, l’année passée pendant l'entrée 2015 nous avons accueilli à peu près 500 nouveaux élèves. Bon ! heuuu, sur l’entrée 2016 ça va être à peu près la même chose, près de 500 nouveaux élèves. Nous avons signé 1 ans après notre arrivée, la réfection complète, l’agrandissement complet, la rénovation complète du groupe scolaire BERLIET. heuuu l’année passée en 2015, nous avons heuuu acheté l’imprimerie qui jouxte le groupe scolaire Jean Jaurès, d’accord donc là on est à la deuxième étape et par ça on fait rien (dixit Gilles Gascon).
Antoine Galéra (Front National) : On parle de Revaison, on ne parle pas de Jean Jaurès ni du centre-ville !
Gilles GASCON (LR) : Ouuuiii, ouuuiii… Monsieur Galéra, une chose après l’autre. Ça fait deux ans que nous sommes arrivés. D’accord ! Donc il faut nous laisser le temps de faire aussi les choses correctement et donc nous allons encore accueillir cette année en 2016 à peu près 500 nouveaux enfants qu’il va falloir à un moment donné les scolariser et donc les accueillir dans leur groupe scolaire. Il sera certainement nécessaire effectivement de mettre en place de nouveaux bâtiments modulaires en attendant, la rénovation, la reconstruction de certains groupes scolaires.
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A travers ces échanges nous constatons que Gilles GASCON ne répond pas aux questions formulées par l’opposition et quand bien même il affirmait et continue d’affirmer qu’il fera mieux que ses prédécesseurs le résultat reste sans conteste : les enfants étudieront dans des bâtiments modulaires.
Remarque : la démographie de la commune est actualisée chaque année et les résultats sont communiqués par le maire. Dans ses propos, Gilles GASCON semble découvrir les chiffres ! Quelle anticipation !
Rapport 6 :
Objet : Construction d'un établissement scolaire privé sur un terrain communal situé rue Ambroise Paré - Autorisation de dépôt de la déclaration préalable de division.
En séance du 26 novembre 2015, le conseil municipal (à l’exception des élus de gauche) a approuvé la cession à l’Association Lyonnaise pour le Développement de l’Enseignement Catholique (ALDEC) d’une partie des parcelles BH 48, 181 et 228, situées à l’angle des rues Ambroise Paré et Georges Clémenceau, en vue de construire un collège d’enseignement privé. Le détachement du terrain nécessaire à la construction de cet établissement requiert le dépôt par la Ville d’une déclaration préalable de division ; c’est l’objet de ce rapport.
Intervention de Daniel GOUX (PS) :
« Nous continuons à penser qu'un tel terrain aurait dû rester dans le patrimoine de la Ville pour en faire un jour un équipement communal, plutôt que d’être cédé, quel qu'en soit d’ailleurs l'usage prévu par l’acquéreur.
De plus, le projet actuel prévoit que le plateau sportif, dont aura régulièrement besoin l’établissement scolaire, sera réalisé par la ville, ce qui nécessite la division de terrain objet de cette délibération.
Ce terrain faisait clairement partie du projet initial du collège, et devait donc être financé par l’association, pas par la ville. La conservation par la ville de ce terrain, ainsi que la prise en charge par la collectivité de la réalisation de cette installation sportive initialement privée constituent donc une forme de cadeau, que finance le contribuable San-Priot.
Pour ces deux raisons, et conformément à nos votes antérieurs sur ce dossier, nous nous opposerons à ce rapport. »
Réponse de Gilles GASCON (LR) :
« Merci Monsieur GOUX, nous connaissons votre position sur l’enseignement privé. Je reviendrai pas la dessus… »
Synthétiquement, Gilles GASCON veut que la presse et le public l’entendent dire que l’ALDEC était « mal menée par l’ancien exécutif ». Voulant s’installer sur St Priest, cette association n’aurait jamais trouvé de réponses positives.
Selon Gilles GASCON, l’équipement sportif devrait profiter au collège La Xavière mais aussi au Groupe Scolaire Mi-Plaine et aux enfants de Manissieux et de la Fouillouse. Notez que ces installations seront financées avec des fonds publiques et qu’elles ne profiteront qu’à une partie de San Priods (Manissieux et la Fouillouse) ; à part cela, Gilles GASCON ne voit pas ce qu’il pourrait y avoir de scandaleux dans ses propos !
Rapport 16 :
Projet d'établissement du Conservatoire de musique et Théâtre
Dans un contexte particulier le conservatoire de Saint-Priest affirme sa volonté et sa détermination à proposer un projet adapté et ambitieux dans le respect du service public, en déclinant des valeurs ancrées de longue date pour un conservatoire ouvert, citoyen, innovant, structuré et cohérent.
A partir de 2009, une première phase d’importance est initiée par la direction, accompagnée d’un cabinet d’experts. Elle permet d’installer auprès des équipes une méthodologie de travail et de préciser les enjeux d’une dynamique de projets. De ce travail, des valeurs ont été déclinées, des stratégies, objectifs généraux et process sont nés.
Arrivée en juin 2015, la nouvelle direction s’appuie sur cette dynamique, et poursuit le travail de réflexion engagé, en développant encore la concertation.
7 années pour un changement de catégorie.
Des paramètres nouveaux entrent en jeu :
- Entre 2009 et 2015, les effectifs du Conservatoire ont augmenté de façon conséquente, de 650 à 900 élèves.
- La D.A.C est créée en janvier 2015 et impulse une dynamique de mutualisation des équipements et du déploiement des réseaux.
- L’évolution du Conservatoire, via la qualité et la compétence de ses équipes, la confiance de la municipalité envers son équipement d’enseignement artistique, la reconnaissance du public et l’investissement de ses élèves, amène la Ville à demander le changement de catégorie de classement, à savoir le rayonnement départemental.
Intervention de Daniel Goux (PS) :
« Sur le fond, voilà un dossier solide, extrêmement motivé (et motivant), mais il n’y a là aucune surprise tant chacun connaît le dynamisme et le rayonnement de notre conservatoire.
Une seule réserve de forme qui porte sur l’évocation des grands évènements culturels de la ville, qui nous laisse un peu perplexes : Music en ciel (un an d’existence, et déjà grand évènement !), patrimoine, Labo semaine Arts/Sciences, Salon Artistes locaux, et … notre fameux Concours International de Piano ! Vous avez bien entendu … notre fameux Concours International de Piano ! Alors celui-là fait mieux que Music en Ciel car il est promu grand évènement culturel de la ville avant même d’exister !
Nous aurions préféré que soit cité le Salon de la petite édition Jeune illustration, qui est lui un vrai grand évènement, de portée nationale ! Mais comme vous l’avez torpillé, évidemment on ne pouvait pas le citer.
De manière plus sérieuse, (c’est dans le dossier, je n’invente rien !) nous voulons saluer les réflexions et les efforts des acteurs majeurs que sont les enseignants et la Direction pour continuer à positionner leur établissement dans une dynamique culturelle qui s’adapte à son époque et à la société. La recherche de nouvelles formules d’enseignement, l’évolution des pratiques pédagogiques, comme par exemple la réforme de la formation musicale (sur ce sujet, il était temps !), structurent ce nouveau projet d’établissement, et nous invitent à continuer de le soutenir.
Mais nous sommes frappés de constater l’écart qu’il y a entre le souffle puissant du projet et le piètre soutien que la ville prévoit de lui apporter : aucun moyen supplémentaire, ni en budget de fonctionnement, ni en ressources humaines, ni en investissement.
Rappelons que le conservatoire est déjà complètement saturé, qu’il doit faire face à l’augmentation incessante de la demande, qu’il ne reste plus aucun m² disponible. Le nouveau classement en conservatoire à rayonnement départemental aura sans doute pour effet d’accentuer encore la demande, et obligera à accueillir davantage de non San Priods, si l’aspect « départemental » du label veut être honoré.
Il n’est donc pas possible de reporter au prochain mandat l’extension de cet établissement, comme cela est indiqué dans le projet d’établissement.
Une solution respectueuse des deniers publics existe : au lieu de consacrer 18 millions d’euros à un agrandissement du TTA qui ne répond à aucune nécessité, limitez votre investissement aux 5 millions qui correspondent à sa rénovation/mise aux normes, et consacrez 5 autres millions à l’extension du Conservatoire sur place, comme nous l’avions envisagé. Il y aurait là une vraie cohérence avec ce projet d’Etablissement.
Nous aimerions enfin comprendre ce qui s’est passé sur les tarifs du Conservatoire.
Comment peut-on envoyer des dossiers de réinscription aux familles, avec retour pour le 10 mai, sans les tarifs ! Sans aucune explication, mais en invitant quand même les familles à (je cite) « s’engager à verser les droits d’inscription correspondants », et à remplir l’autorisation de prélèvement ?
Et comment peut-on répondre aux familles qui se renseignent «ne vous inquiétez pas, les tarifs ne bougeront pas beaucoup » ?
Comment peut-on fournir aux conseillers municipaux un dossier incomplet ? Alors certes, il ne manque qu’une annexe, mais elle s’intitule « Grille des tarifs », et il est indiqué qu’il est fait une « Proposition de grille tarifaire en adéquation avec l’offre pédagogique « (p11 du dossier). Peut-on examiner un Projet sans les éléments financiers qui s’y rapportent ?
Nous aimerions savoir si ces informations tarifaires manquantes ont quelque chose à voir avec les modifications d’organisation de certains apprentissages, soit par réduction de durée, soit par passage d’un cours individuel à un cours collectif. Il est vrai que ces modifications s’assimileraient à une augmentation des tarifs ! Mais ne vaut-il pas mieux une franche explication, qui peut d’ailleurs être tout-à-fait pertinente et acceptable, qu’un flou tel que celui dans lequel nous sommes tous aujourd’hui, et en premier lieu les familles ? Nous attendons des réponses précises, dès aujourd’hui.
Nous déterminerons notre position sur ce rapport en fonction des réponses et des arguments échangés. »
Réponse Gilles GASCON (LR) :
« Monsieur GOUX, heuuu, souvenez-vous ce que je vous ai dit en conférence des présidents. Vous m’avez posé la question sur les tarifs et je vous ai répondu. Et je vous ai répondu quoi ? Je vous ai répondu ! Je vous ai dit que les tarifs n’ont pas bougé, ils ne bougeront pas. Je vous l’ai dit. »
Daniel GOUX (PS) : « Alors dans ce cas pourquoi ne sont-ils pas disponibles ? »
Gilles GASCON (LR) : « Mais Monsieur GOUX je vous l’ai dit ou je l’ai pas dit ? J’étais pas tout seul ? J’ai pas rêvé ? Bon bah voilà ! Je vous l’ai dit. Alors pourquoi revenir sur une hypothétique possibilité de de … ? »
Daniel GOUX (PS) : « pourquoi les familles ne les ont pas (les tarifs) ? »
Gilles GASCON (LR) : « Mais monsieur GOUX, laissez-nous le temps, ne précipitez pas les choses, on bouge pas les tarifs, pas la peine de faire non, non, non, non ! Je n’ai pas de raison de raconter n’importe quoi. C’est pas mon habitude. »
Catherine Laval (LR) : « Je ne vais pas vous répondre tellement vous n’avez rien à dire !
Dès que la majorité se sent prise en défaut par rapport aux remarques et commentaires de l’opposition, elle se cache derrière un rideau de mépris alors que jusqu’à maintenant elle n’a pas su faire la preuve et la démonstration de son professionnalisme et de ses compétences.
Magazine COULEURS Seniors et tarifs d’insertion publicitaire
La ville a décidé de créer un nouveau magasine Spécial Sénior entièrement dédié, selon Gilles GASCON, à l’information, l’accès aux droits, l’accessibilité de nos ainés.
Ce « Couleurs Seniors » sera diffusé trimestriellement à partir du mois d’avril pour tous les séniors résidant sur Saint - Priest sur le même format et avec une pagination de 12 pages.
D’après Éric FROMAIN, l’autofinancement de ce nouveau « journal » sera financé par l’insertion de publicités. Dans ce rapport, il est question d’approuver les tarifs relatifs suivants :
- 2 quarts de page (proposé à 550 € HT) ;
- 1 huitième de page (proposé à 300 € HT) ;
- 1 seizième de page (proposé à 150 € HT).
Intervention de Daniel GOUX (PS) :
« Nous ne voyons pas l’intérêt d’un tel magazine, qui discrimine une catégorie d’habitants de la ville. Le magazine actuel COULEURS remplit un rôle fédérateur à l’échelle de la ville toute entière et est déjà porteur de toutes les informations nécessaires à chaque catégorie d’habitant.
Si vous choisissez néanmoins de poursuivre la mise en place de ce nouveau journal, nous vous rappelons qu’un support de ce type doit permettre à l’opposition de s’exprimer, à minima avec une tribune conformément au code général des collectivités territoriales.
Nous nous abstiendrons sur ce rapport. »
Intervention d’Antoine GALERA (FN) :
« M. Le Maire, chers collègues,
A notre grand étonnement nous apprenons la création de ce nouveau magazine, n’aurait-il pas été plus judicieux de rajouter deux ou trois pages dans le « Couleurs » actuel ?
Ou peut-être avez-vous l’intention de créer plus tard un « Couleurs » spécial juniors ou spécial entrepreneurs ou spécial sportifs que sais-je ?
Cela dit, nous souhaiterions connaitre vos critères de sélection car il semblerait que tous les séniors ne l’aient pas reçu ? Moi, par exemple je n’ai pas eu ce privilège !
J’en profiterai juste pour réagir à la une de ce numéro concernant Proxibus : les navettes gratuites qui ne sont pas gratuites ! Et oui ! Il y a une sorte de discrimination concernant les seniors résidant hors Manissieux, La Fouillouse et Berliet. Le village par exemple. Ceux-ci sont obligés de prendre Proxibus qui est payant.
Sur la plaquette de présentation du CCAS, il est bien notifié « tarifs établis en fonction des catégories ». Par conséquent pour 10 trajets, le montant s’élève de 14 à 75€ montant bien supérieur au service d’Optibus du Sytral.
Mais revenons aux tarifs d’insertions publicitaires pour lesquels un grand nombre de nouveaux commerçants, artisans ou associations se plaignent du tarif trop élevé et doivent renoncer à ce mode de communication.
Par conséquent, nous voterons « contre » ce rapport. Je vous remercie. »
Gilles GASCON : « C’est très bien. M’enfin Je vais pas dire que c’est du copier/coller. Vous allez vous vexer. Vous me parlez du village ! Mais le village n’est pas excentré. »
M. Antoine GALERA : « Mais il y a des seniors ! »
Vexé par les remarques des groupes d’opposition, Gilles GASCON s’est empressé de procéder au vote de ce rapport sans prendre en considération les commentaires des intervenants.
Rapport 22 : rapport annuel 2014 sur l’eau.
Vidéo pour comprendre l'importance de la qualité de l'eau.
Intervention de Daniel GOUX (PS) :
« Le rapport traite de « très bonne qualité bactériologique » et d’une eau « conforme aux limites de qualité réglementaires ». Ce sont des considérations qui sont exactes s’agissant de l’ensemble de la Métropole mais que nous aimerions nuancer, ayant été saisis par quelques San-Priods sur deux paramètres concernant plus spécifiquement notre commune : les nitrates et la dureté.
D’abord les nitrates :
33,5 mg/l à Saint-Priest. La norme européenne à ne pas dépasser est de 50mg/l. Du point de vue de la norme, il n’y a donc pas de problème. Sauf que dans le même temps, le taux est de 5,3 mg/l en moyenne à Lyon !
Et que l’AFSSA recommande 10 mg/l maxi pour le biberon des enfants.
Ensuite la dureté (le caractère calcaire) :
33,2 °F à Saint-Priest. Et dans le même temps, 19,6°F en moyenne à Lyon !
Et que l’AFSSA recommande 25°F maxi pour le biberon des enfants.
Et au-delà du biberon, chacun connait l’incidence du calcaire sur l’électro-ménager.
Lyon est exclusivement alimentée par l’eau prélevée dans la nappe alluviale du Rhône au niveau du champ captant de Crépieux-Charmy alors que Saint-Priest est alimentée par la nappe de l’Est Lyonnais aux captages de Saint-Priest « Les Quatre chênes », de Corbas « Les Romanettes » et de Mions « Sous la roche ».
L’alimentation en eau de Saint-Priest est historiquement complétée avec l'eau de Crépieux-Charmy. Il semble que cela soit beaucoup moins le cas aujourd’hui, d’où ces différences notables de caractéristiques de l’eau.
Nous suggérons donc que la Ville demande au Grand Lyon que l'eau distribuée à Saint Priest provienne davantage de Crépieux-Charmy afin d’atténuer ces problèmes de qualité liés aux nitrates et à la dureté. »
AFSSA : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments.
« Pour l’élu (PC) Willy PLAZZI ce rapport ne souffre pas de contestation particulière. Il dresse un état des lieux sur la gestion de l’eau et de l’assainissement ainsi que sur les différents investissements dans les deux domaines. Il le juge particulièrement bien fourni. Pour autant une question de fond demeure à savoir l’exigence d’une gestion publique de l’eau, dans la transparence et pour l’intérêt général ; car c’est bien d’une gestion d’appropriation citoyenne dont il s’agit selon Willy PLAZZI.
Il estime que la part de l’eau dans le budget des familles est lourde même si son coût a baissé dans la dernière renégociation. Au même titre que l’énergie, son accès doit être garanti sans précarité, dans une égalité qui ne doit pénaliser aucun usager.
Willy PLAZZI défend un service public national de l’eau et de l’assainissement et un droit à l’eau inaliénable et universel. »
Catégorie : Conseil Municipal - Conseil Municipal 2016