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Compte rendu du conseil municipal du 08.06.2017

Compte rendu du conseil municipal du 08 Juin 2017 

icone_pdf_square.jpg Recueil des rapports du conseil municipal du 08 Juin 2017 Icone_Telecharger_White.jpg

  

Sommaire

Rapport 03 :  Affaires financières - Affectation des résultats de fonctionnement 2016.

Rapport 04 : Affaires financières - Budget supplémentaire du budget principal et des budgets annexes usines relais et ateliers artisanaux.

Rapport 08 :  Aménagement d'un local pour la maison du vélo.

Rapport 11 :  Réhabilitation - Extension du groupe scolaire Marius BERLIET. 

Rapport 13 : Gestion et exploitation du Château - Implantation d'un restaurant "Haut de gamme".

  

  

Rapport 11 :  Réhabilitation - Extension du groupe scolaire Marius BERLIET. 

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Le groupe scolaire Marius Berliet, un établissement situé dans le quartier « Cité Berliet » va faire l’objet d’un agrandissement et d’une réhabilitation compte tenu du nombre d’élèves grandissant.

A ce jour, l’école qui compte 5 classes de maternelles et 8 classes d’élémentaires ne correspond plus aux besoins de la population locale. Au-delà du nombre de classes supplémentaires qu’il faudra créer, le groupe scolaire doit aussi faire face à une très forte augmentation de ses effectifs. Un projet existait dans les cartons pour assurer l’éducation des enfants dans de bonnes conditions, (implantation d’un nouvel établissement en lieu et place de la ferme Berliet), mais pour des « raisons politico-financières », Gilles GASCON n’a pas souhaité s’inscrire dans la continuité de ce projet ; Il a préféré installer 5 modulaires dans la cour de l’école lors de la dernière rentrée.

Aujourd’hui, le projet de cette majorité consiste à créer 5 classes supplémentaires ce qui portera à 8 le nombre de classes maternelles et à 11 le nombre de classes élémentaires. Selon le maire, « 545 élèves pourront être accueillis au sein de l’établissement. Et cette modernisation des locaux se fera en site occupé. »

Les travaux impacteront le restaurant scolaire pour passer de 180 à 405 repas par jour. Le gymnase, les locaux administratifs, l’amélioration thermique des bâtiments et l’accessibilité aux personnes handicapées sont également compris dans ce réaménagement.

Le chantier débutera dès le mois de juillet par le désamiantage et l’étanchéité du bâtiment élémentaire et du gymnase ; deux ans seront nécessaires pour réaliser l’ensembles des tâches. Si l’on s’en tient au calendrier évoqué en séance du conseil municipal, de Septembre à Avril 2018, le restaurant, le gymnase et une partie de l’élémentaire seront réalisés. Entre Avril et Novembre 2018, l’entrée de l’école élémentaire sera déplacée de la 6ème rue à l’avenue Henri-Germain. Est aussi prévue une extension de la maternelle. Le résultat sera observable à la rentrée 2019, soit à peine quelque mois avant les élections municipales 2020.

  

Intervention Corine DUBOS (PS) :

Corinne-DUBOS.jpg

« Ce rapport fait suite à la présentation du programme de réhabilitation-extension du groupe scolaire Marius Berliet au conseil municipal de septembre 2015. Celui-ci nous présentait une école avec 6 classes maternelles et 12 classes élémentaires ainsi que tous les locaux communs annexes (la salle informatique, la BCD, la salle d’arts plastiques etc.…), la réhabilitation du restaurant scolaire ainsi que du gymnase et bien entendu les espaces extérieurs pour une enveloppe financière affectée aux travaux, évaluée à 4 525 000 euros HT (valeur juillet 2015). Lors de cette séance nous vous avions interrogé quant au montant de cette estimation que nous trouvions sous-évaluée. Monsieur Canadas avait répondu à cette question, je cite :

« Pour ce qui est du montant de 4,5 M€ HT, il a été validé, réalisé avec les équipes de la ville de Saint-Priest et le programmiste qui a une expérience forte sur ce thème-là ».

Donc, pour nous, le montant est suffisant pour ce qui est de la partie travaux, c'est-à-dire agrandissement, reconstruction, rénovation, réaménagement des extérieurs.”

Lors de la séance du conseil municipal de juillet 2016 et lors de la présentation du choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre retenue, l’enveloppe financière affectée aux travaux était augmentée de 155 000 euros HT justifiée par l’ajout d’une classe supplémentaire et de 3 modulaires supplémentaires provisoires passant ainsi à 4 889 353 euros HT (valeur Mars 2016).

Aujourd’hui vous nous annoncez une école avec 8 classes maternelles, 11 classes élémentaires, le restant du projet étant identique au programme d’origine, mais avec un coût de travaux supérieur de plus de 800 000 euros à l’estimation corrigée de Juillet 2016 et avant la consultation des entreprises ! Pouvez-vous nous expliquer pourquoi cette hausse, car globalement cela ne fait qu’une classe supplémentaire ? Au départ, il y avait 6 maternelles + 12 élémentaires, donc 18 classes en Juillet 2016 et maintenant 8 maternelles + 11 élémentaires, donc 19 !

Nous notons, avec plaisir, que vous allez inclure des clauses d’insertion dans certains lots, ce qui est une bonne chose en espérant que vous allez réintroduire cette pratique régulièrement dans les marchés qui s’y prêtent.

Vous comprendrez aisément que nous voterons favorablement ce rapport, mais j’aurai une petite question subsidiaire, si vous permettez, puisque nous sommes dans le secteur scolaire : pouvez-vous nous redonner la règle en matière d’ATSEM dans les écoles maternelles ? Est-ce une ATSEM par classe ou une ATSEM pour 30 élèves, ce qui ferait du coup pour Berliet, à terme 8 ATSEM ? »

  

Réponse de Gilles GASCON (LR) :

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« Nous avons fait plusieurs réunions publiques avec les parents d'élèves concernant ce groupe scolaire ; au fur et à mesure, des choses sont venues se rajouter, on est à 5,6 M€ ».

Bien évidemment, pour avoir habité la Cité Berliet plus de 18 ans, je me suis permis d’interroger des familles sur la tenue de ces réunions.

Résultat : la plupart des habitants n’a pas été consultée. D’ailleurs aucun PV ne peut confirmer les affirmations du maire. Pour faire diversion, Gilles GASCON remet sur le tapis le coût de l’école BRENIER alors que le groupe UMP dont il faisait partie votait à l’unanimité la démolition et la reconstruction du Groupe Scolaire. Brenier. (Voir délibération ci-dessous).

  

Souvenir 2011 et 2012 :

icone_pdf_square.jpg Conseil municipal du 27 Janvier 2011  Icone_Telecharger_White.jpg

Délibération n° 11.014 : MARCHES PUBLICS ET TRAVAUX : Maîtrise d'œuvre relative à la démolition et la reconstruction du groupe scolaire Joseph Brenier - Attribution du marché à l’unanimité, le Conseil Municipal attribue le marché de maîtrise d’œuvre relative à la démolition et la reconstruction du groupe scolaire Joseph Brenier, au groupement composé de « TOTEM R. Lepesant » (architecte mandataire) et, comme cotraitants, de « Atelier Carte Blanche », « ECP Ingénierie », « BET MATTE SAS », « ENERPOL Ingénierie », « ADP Dubois SARL » et « Ingénierie Acoustique », sur la base des conditions financières suivantes : coût prévisionnel des travaux de 10.741.636,00 € HT (valeur octobre 2010), taux de rémunération de 12,091 %, forfait provisoire de rémunération de 1.298.771,21 € HT soit 1.553.330,37 € TTC ; autorise Madame Le Maire à signer le marché et toutes pièces afférentes ; dit que conformément à l’avis du jury rendu le 24 Novembre 2010, une prime de 35.000 € HT sera versée à chacune des trois équipes non retenues ; dit que les dépenses relatives à ces honoraires sont imputées à l’article 2313.

  

icone_pdf_square.jpg Conseil municipal du 7 juin 2012  Icone_Telecharger_White.jpg

Délibération n° 12.083 : MARCHES PUBLICS ET TRAVAUX : Déconstruction et reconstruction du groupe scolaire Joseph Brenier - Lancement de la procédure de passation des marchés de travaux - Autorisation de signature des marchés

A l’unanimité, le Conseil Municipal approuve telles que présentées les caractéristiques principales du projet de déconstruction et reconstruction du groupe scolaire Joseph Brenier (coût prévisionnel des travaux : 11.739.800 € HT valeur octobre 2010) ; prend acte que cette consultation sera lancée par voie d’appel d’offres ouvert dans les conditions prévues par le code des marchés publics ; autorise Madame Le Maire, en cas de procédure infructueuse, à relancer cette consultation dans le cadre des procédures permises par le code des marchés publics ; autorise Madame Le Maire à signer les marchés de travaux et toutes pièces afférentes ; autorise Madame Le Maire à déclarer sans suite la procédure pour des motifs d’intérêt général, le cas échéant ; dit que les dépenses de travaux correspondantes seront imputées à l’article 2313.

Eléments de réponse - Catherine Huchot :

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« Oui. Bonsoir, je vais vous apporter une réponse concernant les ATSEM. On va parler déjà du groupe scolaire Berliet dans un premier temps et je vous parlerai ensuite d’autres groupes scolaires.

Pour le groupe scolaire Berliet, on a été alerté sur le fait que la configuration de l'établissement n'était pas facile pour les ATSEM. Il a donc été décidé depuis cette année, un renfort supplémentaire et nous l'avons acté pour l'année prochaine. Ils auront donc une ATSEM par classe sur le groupe scolaire Berliet.

La règle, c'est qu’à partir de 30 élèves en maternelle, on attribue une ATSEM. Et actuellement, on n'est pas loin d'une ATSEM par classe. Je crois qu'il y a deux ou trois écoles qui sont concernées pour le moment. On a beaucoup recruté d'ATSEM cette année, parce qu’il nous fallait des ATSEM titulaires. Et on a procédé aux derniers recrutements pour l'année prochaine. »

  

  

Rapport 13 : Gestion et exploitation du Château - Implantation d'un restaurant "Haut de gamme".

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Gascon veut rendre le Château aux San Priods ! Comment : en favorisant l’implantation d’un restaurant haut de gamme dans le château. Gilles GASCON et Frédéric Jean se sont félicités de cette décision.

Explication :

À partir de septembre 2018 et ce pour sept ans, le château de la ville de Saint Priest accueillera un restaurant « haut de gamme » et un espace de location pour l’organisation d’événements. C’est de cette façon que le maire Gilles GASCON se félicite de rendre ce lieu symbolique aux San-Priods. Selon lui : « il y a eu un gros travail de concertation avec les associations historiques de la ville, la San-Priote qui ont bien sûr approuvé ce projet ». Dixit Le maire.

La San Priote est la seule association « historique » qui a approuvé le projet. Sur le plan de la concertation, aucune autre association n’a été contactée et encore moins les conseillers de quartiers.

Dans ce dossier, ce n’est pas tant la délégation de service public qui fait tousser les groupes d’opposition, puisque déjà testée de 2004 au 31 Décembre 2016, avec GL Events, mais plutôt le fait d’utiliser l’argent du contribuable (2 millions d’euros) pour en faire profiter une entité privée. En effet, l’entreprise profitera des travaux engagés par la ville ainsi que du cadre qu’offre le château de Saint Priest. Cette mesure est aussi de fait très mal accueillie par les professionnels locaux de la restauration qui voient dans ce projet à la fois de la concurrence déloyale et clientéliste. Gilles GASCON s’en défend en mettant en avant l’aspect « qualitatif du restaurant », son type « bistronomique » et son offre de services évènementiels pour les entreprises et les particuliers. C’est ce que Gilles GASCON appelle « rendre le château aux habitants », « créer des liens entre le château et ses habitants, développer l’attractivité sociale de Saint-Priest ». Cette idée serait « le fruit d’un travail avec les associations historiques de la commune », explique l’adjoint à l’Urbanisme, Frédéric Jean. Avant le 1er Septembre 2018, la Ville sélectionnera et étudiera l’ensemble des dossiers. En attendant, l’édifice poursuit sa mise aux normes.

  

Intervention de Willy PLAZZI (PCF) :

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« C’est assez particulier. Et cela, sans jeu de mots Monsieur le Maire, puisque sa restauration architecturale décidée et entreprise sous la mandature de Bruno POLGA (notre Maire honoraire) a été, pour l’essentiel, financée par le budget municipal, donc par les San Priods. Cela, c’est l’histoire.

Et vous nous proposez, Monsieur le Maire, de le livrer aux « marchands du temple », alors que dans une déclaration précédente, dans un élan de générosité qui n’a pas duré d’ailleurs, vous disiez vouloir le rendre aux San Priods. C’est toujours pareil, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

Nous proposons une tout autre démarche pour le château et sans votre DSP. Profitons de ce laps de temps qui est devant nous, pour organiser une large concertation auprès de nos concitoyens, auprès des San Priods, consultation, référendum, par le canal des conseils de quartier, le support de notre magazine Couleur. Nous pourrions même faire plusieurs suggestions pour son utilisation et rendre véritablement le château aux San Priods et non pas aux restaurateurs, fussent-ils de très bons professionnels de la restauration.

Nous pourrions peut-être en faire :

  • Un grand conservatoire de musique.
  • Un grand musée de l'histoire contemporaine de Saint-Priest, (industrie, résistance, passé agricole, population, immigration, géologie…), en nous appuyant sur le travail de la San-Priode et du cercle Julius Victor, entre autres, ainsi que sur d’autres ressources existantes.

Nous pourrions faire beaucoup de choses et intéresser les San Priods dans une grande concertation et dans un grand débat démocratique.

Voilà l'objectif qu'on pourrait atteindre ensemble et faire en sorte que la population s'accapare le château dans son futur. Voilà ce qu'on appellerait « le rendre aux San Priods ».

Voici quelques pistes, à prolonger et certainement à compléter. Nous n'avons pas la pertinence de tout dire, de tout faire et de tout proposer, et ainsi reconnaître tout l'apport que pourrait être la démocratie participative en préservant la maîtrise municipale du château de Saint-Priest et non pas en le livrant aux « marchands du temple ».

Aussi en l'absence d'une véritable concertation, d'un véritable débat démocratique dans notre ville, nous ne voterons pas votre délibération et nous voterons contre votre projet de DSP. »

« De la concurrence supplémentaire pour nos restaurateurs »

  

Intervention de Daniel GOUX :
 

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« D'abord une remarque de forme - et je le précise tout de suite en dehors de toute polémique - le terme de restauration qualitative pour désigner l’activité que vous souhaitez voir s’installer au château, me semble un peu malheureux et pourrait faire réagir les restaurateurs actuels de Saint-Priest. Chacun ici sait bien que leur professionnalisme ne se trouve pas remis en cause par l'utilisation de ce terme. Je pense qu'on est tous d'accord là-dessus. Ce terme me semble un petit peu malheureux.

Sur le fond :

Plusieurs interrogations sur ce projet de DSP. Si nous convenons comme vous que la gestion déléguée de cet équipement de la ville reste une bonne solution, nous sommes très dubitatifs sur les options que vous prenez :

  • Comment concilier l’ouverture permanente d’un restaurant avec la location de salles pour des mariages ?

  

  • Dire que le château restera accessible à tous les San-Priods, alors qu’il sera occupé en permanence par un restaurant nous semble peu réaliste,
  • Un nouvel établissement de restauration se situera forcément en concurrence avec les restaurants existants sur la commune. Est-ce bien le rôle de la commune que d’instituer cette concurrence ?

Ces questionnements nous font douter du bien-fondé de ce projet-là (et pas de la délégation).

Enfin, la viabilité d’un tel projet mérite, à notre avis, quelques études de marché, qui dépassent le cadre de la simple interrogation des acteurs du territoire, comme vous l’indiquez dans le rapport. Nous aimerions donc avoir les résultats de ces études, si elles ont eu lieu, et dans le cas contraire, nous souhaitons qu’elles soient effectuées avant de lancer la procédure de DSP.

En l’état actuel des choses, le groupe des Élus Socialistes et Républicains s’abstiendra sur ce rapport. »

  


  

Rapport 08 : Aménagement d'un local pour la maison du vélo.

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Dans ce rapport, il est question d’implanter une maison du vélo en centre-ville, au rez-de-chaussée du 40 rue Henri-Maréchal. Ce service devrait être opérationnel au plus tard en Mai 2018. L’association Pro2cycle a été retenue pour assurer le fonctionnement de cette structure. A cet effet, la ville a prévu d’allouer une subvention annuelle de 20 000 € à cette association ce qui lui permettrait d’embaucher un salarié.

Selon l’adjoint à l’urbanisme, « l’objectif principal sera de stimuler la pratique des déplacements en mode doux et essentiellement le vélo comme son nom l'indique : la Maison du vélo ». Cette mesure devrait s’accompagnée par la création de boxes à vélos, de pistes cyclables supplémentaires et de panneaux de signalisation spécifiques. Au-delà du projet, la ville développera un service supplémentaire, à savoir la location de vélos. « Dans un premier temps, l'idée est d'avoir une location sur le point de la Maison du vélo, et ensuite, d'arriver à avoir des relais sur la commune, pour permettre de prendre un vélo à un endroit puis le restituer et avoir un projet de location de vélos ». La ville est en train de travailler avec EMH pour commencer à promouvoir cette maison du vélo et trouver un local sur Bel Air pour commencer l'activité de la maison du vélo.

Au-delà de cette volonté d’offrir aux San Priods la possibilité d’utiliser des vélos appartenant à un tiers, la question du cout de la prestation mérite d’être posée car rien ne figure dans cette délibération concernant ce sujet. Nous pouvons supposer que ce service aura

un aspect commercial ou peut-être sera-t-il gratuit ? Sans compter que la ville devra faire un sérieux effort de développement de pistes cyclables pour sécuriser ce mode de déplacement dans une ville où les excès de vitesse et les incivilités routières se multiplient de jour en jour.
 


  

Rapport 03 : Affectation des résultats de fonctionnement 2016

Affectation du résultat excédentaire 2016 de fonctionnement du budget principal comme suit :

· 9 055 656,58 € au compte 1068 « Excédents de fonctionnement capitalisés »,

· 1 071 104,55 € au compte 002 « Résultat de fonctionnement excédentaire » sur l’exercice 2017.

Affectation du résultat excédentaire 2016 de la section fonctionnement du budget annexe 11 « Usines-relais » comme suit :

· 176 667,85€ au compte 002 « Résultat de fonctionnement excédentaire » sur l’exercice 2017.

Affectation du résultat excédentaire 2016 de la section de fonctionnement du budget annexe 12 « Ateliers artisanaux » comme suit :

· 363 856,30€ au compte 002 « Résultat de fonctionnement excédentaire » sur l’exercice 2017.

  

  

Rapport 04 : Affaires financières - Budget supplémentaire du budget principal et des budgets annexes usines relais et ateliers artisanaux.

Budget supplémentaire du budget principal et des budgets annexes usines relais et ateliers artisanaux – Exercice 2017

Budget principal

Ajustement budgétaire réparti par section comme suit :

  • + 9 531 410,57 euros en section d’investissement.
  • + 1 068 600,00 euros en section de fonctionnement.
     

Budget annexe Usines-Relais : le budget supplémentaire

S’équilibre à 422 805,29 euros de crédits supplémentaires, à savoir :

  • + 176 667,85 euros en section d’investissement.
  • + 246 137,44 euros en section de fonctionnement.
     

Budget annexe Ateliers-artisanaux : le budget supplémentaire s’équilibre à 720 981,90 euros de crédits supplémentaires, à savoir :

  • + 357 125,60 euros en section d’investissement.
  • + 363 856,30 euros en section de fonctionnement.

Lors du conseil municipal du 27 Avril 2017, la majorité LR a voté un budget 2017 avec un excédent hors norme pour une commune de 44000 habitants !
 

Rappel :

Section de fonctionnement :

Recettes 2016 : 65 746 207,63 €

Dépenses 2016 56 374 446 ,50 €

Résultat propre de 2016 : 9 371 761,13 €

Excédent 2015 : 755 000 ,00 €

Excédent cumulé 2016 : 10 126 761,13 €         

Section d'investissement :

Recettes 2016 (y compris compte 1068) : 19 905 682,77 €

Dépenses 2016 : 16 019 128,32 €

Résultat propre de 2016 : 3 886 554,45 €

Excédent 2015 : 578 305.93 €

Excédent cumulé 2016 : 4 464 860,38 €

L'exercice 2016 se solde donc par :

  • un excédent de fonctionnement de : 10 126 761,13 €
  • un excédent d'investissement de : 4 464 860,38 €

Soit au total un excédent de : 14 591 621,51 €

Pour la troisième année consécutive, le budget primitif est largement surévalué. C'était le cas de celui de 2015 et 2016 : des millions d'euros d'investissement n'ont pas été réalisés ces dernières années. Pourquoi prélever des impôts pour ne pas ensuite les dépenser ? Pourquoi conserver, comme c'est le cas à Saint Priest, plus de 14 millions d'euros de trésorerie ? Est-ce pour assurer la politique clientéliste du maire qui considère le budget de la ville comme un énorme porte-monnaie à utiliser selon l'envie du jour ?

La majorité met d'autre part en avant la baisse très minime des taux de fiscalité (taxe d’habitation, taxe foncière et taxe sur le bâti) pour démontrer sa supposée bonne gestion. Mais elle oublie de signaler la hausse annuelle des bases locales qui fait que les impôts augmentent tous les ans un peu plus. Pour stabiliser les prélèvements locaux et « redonner du pouvoir d’achat aux San Priods » Gilles GASCON aurait pu s’abstenir d’augmenter en 2015 tous les tarifs municipaux (cantines scolaires, activités sportives, artistiques…). Comme chaque année, le maire Gilles GASCON s’est félicité de présenter un budget « ambitieux mais maîtrisé » puisqu’excédentaire, avec des taux d’imposition quasi inchangés. Est-ce le signe d’une « mauvaise gestion » que de ne pas investir les taxes payées par les contribuables dans des services de la ville ?

Intervention de Daniel GOUX :
 

Daniel-GOUX.jpg

« Le Budget Supplémentaire que vous nous présentez aujourd’hui nous laisse perplexes. Un Budget Supplémentaire est théoriquement destiné à corriger les prévisions de début d’année. À corriger quelques postes, et de manière relativement marginale. Mais là, nous ne sommes pas dans le marginal.

Pour l’investissement, nous ne comprenons pas pourquoi les prévisions que vous avez élaborées il y a quelques mois ont besoin d’être corrigées de 4 millions d’euros. Avez-vous changé de projets ? Vos prévisions étaient-elles erronées ? Le budget était-il insincère ?

Quelques exemples :

• 1 650 000 € pour des acquisitions foncières. On nous dit qu’il s’agit d’une simple provision, sans projet précis. Qui peut croire cela ?

• 900 000 € pour le terrain d’honneur du stade Joly, alors que vous avez lancé une réfection complète du stade pour plus de 5 millions d’euros de travaux HT. Avez-vous oublié le terrain ?

• 225 000 € pour l’étanchéité des toits de l’hôtel de ville, alors que l’évaluation initiale date de quelques mois (+45%)

• 150 000 € pour l’agenda d’accessibilité programmée, alors qu’un calendrier précis et chiffré existe (+100%)

• 140 000 € pour 5 classes à Jules Ferry où le désamiantage n’aurait pas été prévu. Cela fait bientôt 10 ans que l’on sait qu’il faut budgéter du désamiantage dans tous les chantiers ! (+100%)

• 400 000 € supplémentaires pour des mobiliers et matériels. (+2/3)

• 60 000 € pour des études sur les groupes scolaires Signoret et Revaison. Nous pensions que le plan Marshall les avait déjà engagées !!!

• Et vous annulez dans le même temps 450 000 € de frais d’études, pourtant budgétés récemment ! Mais quels projets allez-vous réaliser, s’il n’y a pas d’études ?

J’arrêterai là l’énumération pour l’investissement.

Pour le fonctionnement, notre sentiment est le même face à certaines dépenses ajoutées et à leurs justifications : vous mettez en avant des changements intervenus entre la préparation du budget et maintenant :

• Création de 5 postes pour la cuisine centrale. Mais sa réouverture était prévue depuis de longs mois. Comment avez-vous pu ne pas anticiper 5 postes ?

• Des renforts sur des postes « prioritaires ». Ces postes ne sont sûrement pas devenus prioritaires en quelques mois. Pourquoi ne pas les avoir prévus au budget primitif ?

En conclusion, ce budget supplémentaire montre que vous ne maîtrisez pas la gestion de la Ville. En tout cas, la méthode est brouillonne et conduit à une forme d’insincérité budgétaire. Votre manque de rigueur risque de pénaliser notre ville.

Pour toutes ces raisons, nous voterons contre ce Budget Supplémentaire. »

  

Réponse de Gilles GASCON :

- Comme à son habitude Gilles GASCON sur la défensive dès que les groupes d’opposition ouvrent le débat au travers de questions et d’observations, préfère se cacher derrière la baisse de la DGF, alors que la hausse de tous les tarifs municipaux combinée à la hausse des bases fiscales que son groupe a votée en commission finance au conseil métropolitain couvre largement ces baisses. L’argument selon lequel la commune aurait moins de moyens ne tient pas bien au contraire.

De plus, Gilles GASCON souhaiterait avant tout chose se démarquer mais force est de constater qu’il s’inscrit en grande partie dans la continuité des travaux engagés par Martine DAVID en terme de services rendus à la population à quelques grandes exceptions près. Il ne l’assume pas.

Quant aux projets, il confond les taches d’entretien du patrimoine (stade Joly, mise en conformité du château, réhabilitation complète d’une maison de quartier, reconstitution de réserves foncières, rénovation du TTA…) avec les projets d’intérêt général sensément financés avec l’argent du contribuable. Somme toute, tout se perd, rien ne se crée et rien ne se transforme.

 

  


Date de création : 13/08/2017 20:13
Catégorie : Conseil Municipal - Conseil Municipal 2017


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