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Edito - Le Front National,

Chef-d’œuvre social-démocrate magnifié par M. Sarkozy

Par Didier Maïsto - Publié le 07/12/2015  à 17:27 sur http://www.lyoncapitale.fr/

Veni, vedi, vici (« Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu ») : tel devait être le triptyque néoconservateur de Nicolas Sarkozy. Caporal-chef ayant battu en retraite après sa défaite à la présidentielle de 2012, il avait assuré, à l’instar de Lionel Jospin un certain 21 avril, quitter définitivement l’arène politique. Mais il trépignait dans le paddock sur ses jambes de cycliste, en dépit des conférences qu’il donnait çà et là à prix d’or. Avant de ressortir du peloton grands plateaux et petits pignons.  

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On se demande d’ailleurs quels conseils il pouvait bien prodiguer : n’ayant jamais dirigé une entreprise ni créé le moindre emploi dans le privé et ne s’étant jamais trompé que sur l’essentiel dans les affaires publiques, tant nationales qu’internationales, il continuait pourtant – tel un jouet à la mécanique folle remontée à bloc pour choquer des cymbales – à donner des leçons sur le ton péremptoire et grinçant de celui qui sait, qui avait magistralement tout prévu avant tout le monde, l’omniscient génial que personne n’écoute tant il était en avance sur une époque décidément trop étriquée pour son ego. No cogito ego est… (Je ne pense pas donc je suis…)

L’UMP se déchirait-elle ? Il revenait la sauver et faire don de son auguste personne « en rassemblant sa famille politique au-delà des querelles », seulement mû par « le devoir » et « l’amour de la France », ce pays qui lui avait « tout donné ».

« L’UMPS » posait-elle problème, tant cette expression piège passée dans le langage commun était ressentie avec acuité par un nombre grandissant de Français ? Il lui suffisait de repeindre la devanture en lettres républicaines tricolores et l’affaire était dans le sac !

Le Front national apportait-il « de mauvaises réponses aux bonnes questions »,...

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